Les frais dentaires sont, en règle générale, remboursés partiellement par l’assurance-maladie invalidité. La facture à charge du patient peut cependant croître très vite, surtout si le dentiste n’est pas conventionné (il applique donc une liberté tarifaire). Certaines mutualités ont choisi d’accroître certains remboursements de façon ciblée, par exemple en matière d’orthodontie (pour les jeunes) ou de prothèses et d’implants (pour les aînés).
C’est appréciable, certes, mais pas toujours très significatif en termes financiers, d’autant qu’il y a généralement des limitations précises (nombre de séances, durée minimum entre deux interventions, etc).
Assurance à titre individuel...
Il est cependant possible de souscrire à titre individuel une assurance soins dentaires spécifique. Les Mutualités libres (Partena, Securex, OZ, etc) proposent Dentalia Plus. A titre d’exemple, la prime mensuelle d’une famille de 4 personnes (deux adultes entre 45 et 59 ans avec deux enfants entre 18 t 29 ans) sera de 49 euros/mois. L’intervention annuelle maximum est de 1.000 euros par assuré à partir de la 3è année. Autre possibilité: l’assurance dentaire proposée par DKV, assureur spécialisé dans l’assurance hospitalisation. Prestations plus généreuses, mais primes en rapport.
...ou dans l'assurance hospi
Il existe aussi un volet "soins dentaires" dans certaines assurances hospitalisation proposées dans le cadre d’une assurance groupe, mais cela dépend évidemment de votre employeur. Selon Assuralia, ce volet reste cependant relativement peu répandu et les conditions sont très variables d’un contrat à l’autre. L’évolution des techniques et des coûts dentaires explique la grande prudence des assureurs. Certains traitements devront d’ailleurs recevoir le feu vert de la compagnie avant remboursement.
Sachez aussi qu'une intervention dentaire "lourde" nécessitant une hospitalisation sera en principe couverte par votre assurance ...hospitalisation.