Pour la Banque nationale, une facture télécom impayée est le premier signal qu'un particulier ne pourra pas, plus tard, honorer son crédit hypothécaire ou ses crédits à la consommation. Les personnes qui ne règlent pas leurs factures de téléphonie, internet ou télévision numérique ont un risque dix fois plus élevé de problèmes d'endettement ultérieurs.
Partant de ce constat, le CD&V souhaite inscrire les dettes télécom à la Centrale des crédits aux particuliers afin que ces consommateurs ne soient plus éligibles à un prêt à la banque. Ils ne pourront donc bientôt plus contracter de prêts. Le CD&V a bouclé un projet de loi en la matière, indiquent ce lundi Het Laatste Nieuws et De Morgen.
"Ces informations sur les retards de paiement persistants des factures télécom peuvent jouer comme révélateur de risque de crédit des particuliers", explique la députée Leen Dierick (CD&V), auteure du projet de loi, qui signale toutefois que "le problème est qu'on n'a actuellement pas d'aperçu des dettes télécom".
"Ces informations sur les retards de paiement persistants des factures télécom peuvent jouer comme révélateur de risque de crédit des particuliers."
→ Selon les chiffres du Centre flamand de la dette, les factures de télécommunications non payées constituent le troisième type de dette le plus courant au sein des ménages flamands, derrière les factures d'eau/gaz/électricité et de soins de santé.