31 milliards d'euros ont été octroyés l'an dernier sous forme de crédits hypothécaires, indique l'Union professionnelle du crédit. Il s'agit certes d'un montant record mais qui ne se traduit toutefois pas dans une année record pour le secteur.
Le nombre de demandes s'est en effet tassé (-9% hors refinancements externes). Il en va de même pour le nombre de contrats conclus (-6,7%). Selon l'UPC, ce recul est presque totalement imputable à la diminution du nombre de crédits de rénovation.
"Comme les années précédentes, les faibles taux d‘intérêt ont eu pour effet de soutenir clairement la demande et l‘octroi de crédit, explique Ivo Van Bulck, secrétaire général de l'UPC. "Ce sont surtout les crédits pour l‘achat, la construction ou l’achat avec transformation d’un logement qui se sont encore bien maintenus; le nombre de crédits de rénovation a en revanche connu une baisse."
Type de crédits:
→ Les crédits pour l'achat d'un logement: Le nombre de tels crédits était en 2017 stable (+17) - montant moyen emprunté: 155.000 euros
→ Les crédits de construction: Le nombre s'est accru de près de 2% (+594) après la forte augmentation en 2016 - montant moyen emprunté: 164.000 euros
→ Les crédits pour l’achat avec transformation: Le nombre a également connu une augmentation d’environ 6%. (+523).
→ Les crédits pour la rénovation d'un logement: Le nombre a connu une diminution d’environ 20% (-14.736). Ces crédits concernent d’une manière générale des montants plus petits que ceux notés dans le cadre de l’achat ou de la construction d’un logement, avec pour conséquence que le montant total des crédits octroyés en 2017 a néanmoins encore connu une évolution positive.
→ Les crédits à d’autres fins (-3.890).
→ Le nombre de refinancements externes: il a continué à diminuer en 2017 de presque 44%. La baisse a surtout été perceptible à partir du troisième trimestre. Néanmoins, 32.000 refinancements externes ont encore été enregistrés en 2017, pour un montant total de 4 milliards d'euros.
L'an dernier, presque 9 emprunteurs sur 10 ont continué d’opter pour un taux d’intérêt fixe ou un taux d’intérêt variable assorti d’une période de fixité initiale de minimum 10 ans. Faiblesse des taux oblige, la part de marché des crédits assortis d’un taux d’intérêt annuel variable est restée limitée à environ 1%.