Quel a été votre premier job rémunéré?
À 19 ans, j’ai travaillé comme étudiant dans une discothèque à Liège. Je ne me souviens plus combien je gagnais mais c’était suffisant pour me payer un stage de voile que je voulais faire. Par la suite, j’ai travaillé comme saisonnier. En été, je partais pendant six mois à la mer comme moniteur puis six mois à la montagne pour la saison d’hiver.
Préparez-vous votre vie future, une fois la voile terminée?
J’ai la chance que le métier de skipper peut se pratiquer très longtemps. Lorsque j’arrêterai les courses, j’aurai plusieurs possibilités de reconversion, tout en restant dans cette filière. Je pourrai devenir coach par exemple.
"Lorsqu’on se lance dans un projet, l’anticipation est essentielle. Il m’est arrivé d’avoir des dépenses plus importantes que prévu et de manger des pâtes pendant un mois. Il faut donc toujours veiller, autant que possible, à avoir une certaine sécurité en cas de coup dur."
Êtes-vous "Monsieur bons plans"?
Oui plutôt. En tout cas, j’essaye. J’aime bien faire des recherches sur internet pour dénicher des bonnes affaires, que ce soit pour le bateau ou pour les vacances. J’utilise beaucoup les sites comme Booking ou Airbnb et je regarde les avis.
Quel a été votre pire achat?
Mon premier bateau sans doute (il rit). Je l’ai acheté quand j’avais 24 ans avec mes économies. J’avais un peu d’argent mais je n’avais pas vraiment cerné l’investissement que cela représentait et c’était plus cher que prévu. Ce bateau m’a donc mis pas mal dans la galère pendant un moment mais comme c’était le premier, c’est aussi forcément l’un de mes meilleurs souvenirs d’achat.
Quel comportement lié à l’argent vous insupporte?
Cette impression qu’ont certaines personnes qui ont beaucoup d’argent que tout leur est dû. Que l’amabilité et l’accessibilité ne sont plus nécessaires parce qu’on a les moyens et qu’une discussion n’est même plus possible.
En 5 chiffres
- 8: "Mon chiffre préféré.Il est également présent dans la date de naissance de mes deux enfants."
- 2014: "L’année de ma première grande victoire en course au large."
- 4: "Le nombre d’années où j’ai vécu sur un bateau durant mon enfance."
- 4000: "Le code postal de ma ville d’origine, Liège."
- 104: "Le numéro de course de mon bateau actuel, le class40 Volvo."
Que feriez-vous si vous héritiez d’une grosse somme?
Je ne crois pas que je ferais des folies. J’en profiterais pour faire plaisir à ma famille et, pourquoi pas, découvrir le monde.
Pour quel plaisir ne faites-vous pas trop attention au prix?
Il m’arrive de me faire plaisir pour un bon resto.
Où partez-vous en vacances?
Cela dépend souvent de ma préparation. Mais en général, comme je suis tout le temps sur mon bateau, j’aime fuir la mer en été et aller à la montagne. Cela a aussi l’avantage d’être plus calme à cette période de l’année. J’en profite pour faire des choses simples comme de longues marches.
Êtes-vous du genre à tout préparer à l’avance?
Je suis assez prévoyant. J’organise le trajet, je prévois mon logement… Mais rien n’empêche non plus un peu d’improvisation. Ni de se lancer sans rien organiser pour certaines choses.
Quel est le luxe ultime en vacances?
Pouvoir prendre l’apéro tranquillement et ne plus avoir aucune obligation. Pouvoir tout oublier l’espace des vacances est très important pour moi.
Quelle serait votre destination de rêve pour les vacances?
Je rêve un jour d’aller voir la glace. L’Antarctique m’attire particulièrement. J’espère pouvoir y aller un jour dans ma vie.