(m24/belga) - Les gens atteints d’obésité coûtent plus cher à la santé publique parce qu'ils ont plus de probabilités d’être atteints d’une maladie cardio-vasculaire ou de diabète. Mais ils ont besoin de moins de soins étant donné qu’ils vivent moins longtemps. Cela explique d’ailleurs le fait que les personnes en surpoids souffrent moins de maladies dites « de vieillesse » telles que l’Alzheimer. C’est ce qui ressort des analyses de l'Institut Royal pour la Santé Publique et l'Environnement (RIVM) aux Pays-Bas.
Prévenir n'aide pas
A court terme, la prévention de l’obésité crée des économies de soins. Mais les dépenses augmentent à long terme. La prévention du surpoids ne mène donc pas à des économies dans la santé publique. En revanche, cela améliore la santé. Il a déjà été démontré dans le passé que les fumeurs font moins appel aux services de santé que les non-fumeurs.
Les experts parlent d'obésité lorsqu’une personne atteint l’indice de masse corporelle (BMI = Body Mass Index) de 30. Le BMI est calculé comme suit : poids en kilos divisé par la hauteur au carré. Un homme ou une femme de 1 mètre 70 avec un poids de 87 kilos sera donc considéré comme obèse.