"Le fait d’être séparé ne prive pas pour autant le conjoint de droit dans la succession. Mais comme le régime de séparation de biens n’entraîne des droits successoraux qu’en usufruit, il est impératif d’établir un testament si l’un des époux souhaite faire bénéficier son conjoint de droits supplémentaires. Votre mari doit donc faire un testament pour vous léguer la pleine propriété de la maison", recommande le notaire Renaud Grégoire. "À défaut de contrat de mariage et de testament, le conjoint hérite uniquement de l’usufruit, tandis que les frères et sœurs du défunt héritent de la nue-propriété", précise-t-il.
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"Sur le plan fiscal, le logement familial bénéficie d’une exonération de droits de succession entre époux."
"Enfin, si vous décédez avant votre mari, sachez qu’il dispose de droits réservataires même si un testament le prive de tout droit dans la succession. Il recevra donc de toute façon l’usufruit de l’habitation familiale, si l’immeuble est considéré comme tel."
→ Bon à savoir: Le fisc n'est pas votre héritier, même s'il prélève toujours au passage une partie de votre héritage. À combien s'élèvent les droits de succession? Faites le calcul >
