Alors que la COP24 à Katowice entre dans la dernière ligne droite, le gouvernement bruxellois a approuvé, sur proposition de la ministre Céline Fremault (cdH), la mise en place d'une nouvelle prime ainsi que l'augmentation de l'enveloppe budgétaire consacrée aux primes énergie dans la capitale.
Le montant prévu pour 2019 est de 18 millions d'euros, soit environ trois millions d'euros de plus qu'en 2018. Cette hausse de 3 millions concerne la prime pour l'isolation par l'extérieur et la prime pour l'achat d'une chaudière à condensation. Par exemple, pour cette dernière, la prime, pour la catégorie des bas revenus, passera de 700 euros à 1.200 euros.
La nouvelle prime
Le 1er janvier 2019, une nouvelle prime sera introduite pour aider, à hauteur de 100 euros, les particuliers ayant un bas revenu, dans le financement du contrôle périodique et obligatoire de la chaudière. La nouvelle prime s'inscrit dans le cadre de la conversion, de 2020 à 2023, du réseau bruxellois de gaz pauvre en gaz riche. Elle permettra aussi aux personnes qui en bénéficieront de contrôler si leurs installations sont compatibles avec le gaz riche.
"L'isolation des bâtiments et la rénovation des systèmes de chauffage constituent donc une priorité pour atteindre les objectifs fixés par l'Union européenne."
Le bâti bruxellois, relativement vétuste, est responsables de 77% de la consommation totale d'énergie de la Région. "L'isolation des bâtiments et la rénovation des systèmes de chauffage constituent donc une priorité pour atteindre les objectifs fixés par l'Union européenne", souligne Céline Fremault, la ministre bruxelloise en charge du Logement, de la Qualité de Vie, de l'Environnement et de l'Energie. L'isolation des bâtiments et la rénovation des systèmes de chauffage sont donc des leviers essentiels pour atteindre les objectifs climatiques fixés par l'Union européenne.