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3 Belges sur 4 pourraient désinvestir de leurs comptes d'épargne en 2018

Pour les investisseurs belges, investir est tout aussi important que d’épargner et plus important que de consommer.
©Photo News

Plus de 22.000 investisseurs dans 30 pays placent l’investissement sur les marchés en tête de leurs priorités, selon une étude réalisée par le gestionnaire d’actifs Schroders. Viennent ensuite l’épargne bancaire, l’achat de biens immobiliers et d’articles de luxe ou encore le remboursement de dettes.  

En chiffres, cela donne 23% des personnes interrogées qui ont l’intention d’investir en valeurs boursières (actions, matières premières, obligations ou placements similaires), alors qu'elles ne sont qu'une sur cinq à avoir l'intention de mettre de côté leurs liquidités disponibles, soit sur un compte en banque (16%), soit chez eux (4%), malgré le niveau très bas ou l’absence de taux d’intérêt.

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Investir aussi important que d’épargner

En Belgique, investir est devenu aussi important que d’épargner (22 % pour les deux). Malgré cela, les investisseurs belges restent encore en retrait des investisseurs mondiaux. Les Belges possèdent environ 19 millions de comptes d’épargne, qui totalisent 230,77 milliards d’euros. Jusqu’à récemment, les comptes d’épargne belges jouissaient d’un avantage fiscal sur la première tranche de 1880 euros d’intérêts. 

Cependant, le récent accord signé durant l’été par le gouvernement fédéral vise à limiter cet avantage à 940 euros pour 2018 et à accorder un avantage fiscal à la première tranche de 627 euros de dividendes.

77%
77% des investisseurs belges envisagent d’investir une partie de leur épargne dans d’autres types de placements si l’avantage fiscal était accordé à d’autres produits de placement.

Par conséquent, 77% des investisseurs belges se disent favorables à l'idée d’investir une partie de leur épargne dans d’autres types de placements si l’avantage fiscal était accordé à d’autres produits de placement.

L’enquête a démontré une légère différence entre la génération Y (73%) et les investisseurs d’au moins 36 ans (79%). Elle a également conclu à des différences régionales légères: les investisseurs bruxellois et wallons sont plus disposés à investir dans d’autres produits que les comptes d’épargne (80% pour Bruxelles, 81% pour la Wallonie), tandis que les investisseurs flamands sont plus conservateurs (74%). 

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