La pension légale (1er pilier) et la pension complémentaire (2e pilier) représentent, en moyenne, 50 à 80% du dernier salaire. Pour ceux qui en ont les moyens, compléter ce dispositif par une épargne-pension individuelle encouragée fiscalement (3e pilier) et toute autre forme d’épargne (4e pilier) est donc un vrai must.
D’autant qu’un effort minimum quand on est jeune aura davantage d’impact qu’un effort conséquent à un âge plus avancé, grâce à l’effet boule de neige des intérêts composés. "Si les produits enregistrent une belle performance au début, l’impact sur le résultat final peut être énorme", assure Wim D’Haese, Head of Investment Advice chez Deutsche Bank.
Encore faut-il trouver la motivation nécessaire lorsque l’horizon est très lointain, ce qui n’est pas simple en début de carrière où les priorités financières sont souvent ailleurs. L’âge moyen du lancement d’une épargne-pension est de 32 ans. Mais il est possible de commencer dès 18 ans. Et évidemment d’opter (aussi) pour des formules en dehors du cadre fiscal avantageux: comptes d’épargne, fonds de placement, produits d’assurance, immobilier...
Epargner pour sa pension, mode d'emploi
Plus vous commencez tôt, même avec des montants limités, plus le résultat final sera spectaculaire. Mais encore faut-il se fixer un objectif, savoir par où commencer et quelle stratégie adopter en fonction de son âge.