La Fédération des notaires a collaboré avec Federia, la jeune Fédération des agents immobiliers francophones, pour élaborer un compromis de vente "type" en Wallonie et en Région bruxelloise. L'objectif? Généraliser l'utilisation d'un document compréhensible pour le public et améliorer l'efficacité entre le notaire et l'agent immobilier lors d'une transaction immobilière. De fait, "les gens ne supportent pas l'incertitude qui existe entre le moment où l'offre est acceptée et le moment de la signature du compromis. L'idée est de réduire ce délai au maximum. L'utilisation du compromis de vente type, qui a, de plus, été rédigé en langage clair, va permettre d'aller plus vite", explique Renaud Grégoire, le porte-parole de la Fédération des notaires. De fait, on perd souvent beaucoup de temps en raison des discussions entre les notaires et les agents immobiliers concernant la formulation des clauses prévues dans le compromis.
"Les gens ne supportent pas l'incertitude qui existe entre le moment où l'offre est acceptée et le moment de la signature du compromis."
Le compromis en "langage clair" ne comporte en outre plus que 15 pages, contre 20 à 30 actuellement.
L'usage de ce compromis, qui existe pour la Wallonie et la Région bruxelloise, devrait être systématisé au maximum, même s'il n'est pas rendu obligatoire.