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Étudier, un véritable investissement

Le coût des études supérieures peut-il devenir un frein pour les étudiants qui rêvent de se lancer? Quand on voit les montants à débourser: oui. Mais c’est oublier qu’il existe aussi des possibilités d’aide sociale.
©Photo News

Ne nous voilons pas la face, l’enseignement supérieur n’est pas gratuit. Dans l'infographie ci-dessous, nous avons listé tous les frais qui incombent à ceux qui se lancent dans des études supérieures. Suivant le choix qui est fait – université ou haute école, type long ou court, kot ou pas - le coût peut varier du simple au triple.

©Mediafin

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Est-ce pour autant que l’argent doit être un critère pour faire son choix? Dans l’absolu, non. La Fédération Wallonie-Bruxelles met d’ailleurs tout en œuvre pour venir en aide aux élèves. Les bourses d’étude peuvent réduire, dans certains cas, le coût de la scolarité à néant, ou presque. Certains frais ne seront évidemment jamais pris en charge par les autorités: loisirs, nourriture, transport… Comme le montre notre infographie, on remarque que la différence de coût des études entre université ou haute école n’est pas énorme. Ce qui pèse dans le budget, c’est surtout le kot.

À 17 ans, on fait un choix.L’étudiant qui se lance aujourd’hui dans une formation universitaire fait face un panel de 300 filières possibles. Voici notre mode d’emploi pour choisir LA filière ad hoc.

Les jeunes qui optent pour les hautes écoles sont trois fois plus nombreux que ceux qui choisissent l’université. 80% d’entre eux s’orientent vers les cycles courts. Ce type d’études leur permettra d’avoir plus vite accès à un emploi (et donc un salaire) et baissera le coût de la totalité de la scolarité (trois ans à payer, c’est forcément moins difficile que cinq).

Étudier en travaillant

Les études supérieures de type court permettent aussi de combiner plus facilement étude et job d’étudiant.  Un exemple? "Les infirmières, qui dès la fin de leur première année, ont le statut d’aide-soignante", explique Annick Vandeuren, directrice de la haute école libre de Bruxelles Ilya Prigogine (formations paramédicales). Beaucoup combinent alors leurs études avec un job le week-end, dans un hôpital ou une maison de repos. Les derniers chiffres fournis par Randstad sont, à cet égard, révélateurs: le nombre d’étudiants jobistes pendant l’année a gonflé de 18% en cinq ans. Ils sont aujourd’hui 63% à travailler en parallèle de leurs études.

La proximité qu’offrent les hautes écoles permet aussi à beaucoup d’étudiants d’éviter les frais de kot. "Dans notre école, nous accueillons beaucoup d’étudiants des communes environnantes. Un public souvent plus fragilisé, des étudiants boursiers, ou des étudiants en reconversion qui sont au chômage et qui optent pour cette formation car elle est répertoriée dans les métiers en pénurie", explique encore la directrice.

Les métiers en demande, on y revient. Un choix qui permettra aux étudiants-chômeurs de garder le maintien de leurs droits, pour autant que la formation soit mentionnée dans les "fonctions critiques" épinglées par l’Onem. Pour l’année 2014-2015, 16 filières d’études supérieures (cycle court, cycle long ou universitaire) étaient reprises dans cette liste. Avec en tête de liste l’enseignement (fondamental, mais aussi secondaire pour les langues, maths, sciences, spécialités de l’enseignement technique), suivi des soins infirmiers, de l’informatique, des ingénieurs, et de la traduction (français-néerlandais). Pour toutes ces formations, les chômeurs sont dispensés de recherche d’emploi, et gardent leur droit aux allocations.

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Où trouver un kot et à quel prix?

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