Poussé par les besoins nés durant la pandémie, l'INAMI avait activé dans l'urgence un système de téléconsultations. L'idée était de permettre aux médecins de donner des avis par téléphone, pour trier et orienter les patients potentiellement contaminés par le covid, mais aussi pour assurer la continuité des soins, en particulier pour les personnes les plus fragiles. Un honoraire spécifique et des codes de remboursement pour les patients avaient alors été créés.
Cette avancée, qui est désormais reconnue et appréciée, va être pérennisée et adaptée pour faire partie intégrante du système de santé.
À partir du 1er août, de nouveaux codes (distinct) seront prévus pour les consultations téléphoniques et les consultations vidéo pour lesquelles les médecins percevront un honoraire plus élevé, selon un communiqué de l'INAMI.
Le patient paiera dorénavant un ticket modérateur, comme pour les consultations physiques classiques: 4 euros pour une consultation vidéo et 2 euros pour une consultation téléphonique (1 euro dans les deux cas pour les patients BIM).
Complément
"Le nombre de téléconsultations remboursées ne sera pas limité, mais il ne pourra s'agir que d'un complément aux consultations classiques."
Le nombre de téléconsultations remboursées ne sera pas limité, mais il ne pourra s'agir que d'un complément aux consultations classiques avec un contact personnel et un examen physique.
Dès lors, pour qu'une téléconsultation soit remboursée:
- elle doit être faite auprès d'un médecin que le patient consultait déjà, d'un spécialiste vers lequel un autre médecin a orienté le patient ou auprès d'un service de garde de médecine générale.
- elle doit découler d'une demande du patient et avoir l'accord du médecin
- le médecin doit avoir accès au dossier du patient durant la consultation
- la plateforme utilisée pour la consultation vidéo doit être sécurisée.