Les flexi-jobs, lancés en 2015, permettent aux personnes qui travaillent déjà au minimum à 4/5e de prester des activités complémentaires à des conditions avantageuses. Cette formule a été étendue à plusieurs secteurs commerciaux et ouverte aux pensionnés en 2018.
Le succès est au rendez-vous. Au le 1er trimestre 2018, 1.830 retraités se sont lancés. Un an plus tard, ils étaient déjà 8.857.
Qu’est-ce qui justifie l’engouement des pensionnés pour ces revenus d’appoint?
"Auparavant, les pensionnés ne conservaient que moins d'un tiers du revenu de leur travail complémentaire, en raison des taux d'imposition progressifs. Ils étaient souvent surpris au final, et beaucoup arrêtaient de travailler officiellement", a expliqué le ministre en charge de la Lutte contre la protection sociale, Philippe De Backer (Open VLD), en dévoilant ces statistiques.
Les pensionnés peuvent en effet arrondir leurs fins de mois en donnant un coup de main dans l’horeca, en boulangerie, en boucherie, dans un salon de coiffure, etc.
Quelle rémunération?
Le salaire horaire d’un flexi-job peut être fixé librement de commun accord, mais doit être de 10,08 euros minimum.
Limites?
Seuls les pensionnés qui ont 65 ans ou une carrière complète de 45 années peuvent gagner autant qu’ils veulent. Tous les autres pensionnés doivent respecter un plafond, sous peine de voir leur pension légale rabotée, voire suspendue.
Fiscalité
L’avantage du revenu d’un flexi-job, c’est que le brut équivaut au net.
- Le retraité ne paie ni précompte professionnel, ni cotisations sociales.
- Cette rémunération n’est pas soumise à l’impôt sur revenu et ne doit pas être reprise dans la déclaration d’impôt.
- L’employeur paie des cotisations patronales au taux réduit de 25%.
Exclusions
Attention, si vous bénéficiez du Régime de chômage avec complément d’entreprise (RCC, ex-prépension) ou d’une allocation de transition – parce que vous êtes trop jeune pour avoir droit à une pension de survie – vous n’êtes pas autorisé à exercer un flexi-job.
Conditions | Charge d'enfant | Salarié, fonction ou mandat | Indépendant (ou mix salarié-indépendant) |
---|---|---|---|
Avant 65 ans | Non | 8.172,00 EUR | 6.538,00 EUR |
Oui | 12.258,00 EUR | 9.807,00 EUR | |
Avant 65 ans et avec uniquement une pension de survie | Non | 19.027,00 EUR | 15.222,00 EUR |
Oui | 23.784,00 EUR | 19.027,00 EUR |
Les flexi-jobs, lancés en 2015, permettent aux personnes qui travaillent déjà au minimum à 4/5e de prester des activités complémentaires à des conditions avantageuses. En 2018, cette formule a été étendue à plusieurs secteurs commerciaux et ouverte aux pensionnés.
Le succès est au rendez-vous. Au le 1er trimestre 2018, 1.830 retraités se sont lancés. Un an plus tard, ils étaient déjà 8.857
Qu’est-ce qui justifie l’engouement des pensionnés pour ces revenus d’appoint ?
" Auparavant, les pensionnés ne conservaient que moins d'un tiers du revenu de leur travail complémentaire, en raison des taux d'imposition progressifs. Ils étaient souvent surpris au final, et beaucoup arrêtaient de travailler officiellement " a expliqué le ministre en charge de la Lutte contre la protection sociale, Philippe De Backer.
Les pensionnés peuvent en effet arrondir leurs fins de mois en donnant un coup de main dans l’horeca, en boulangerie, dans un salon de coiffure, etc.
Quelle rémunération ?
Le salaire horaire d’un flexi-job peut être fixé librement de commun accord, mais doit être au minimum de 10,08 euros.
Quelle limite ?
Seuls les pensionnés qui ont 65 ans et une carrière complète de 45 années peuvent gagner autant qu’ils veulent.
Tous les autres pensionnés doivent respecter un plafond, sous peine de voir leur pension légale rabotée, voire suspendue..
Quelle fiscalité ?
L’avantage du revenu d’un flexi-job, c’est que le brut équivaut au net.
Le retraité ne paie ni précompte professionnel, ni cotisations sociales.
Cette rémunération n’est pas soumise à l’impôt sur revenu et ne doit pas être reprise dans la déclaration d’impôt.
L’employeur paie des cotisations patronales au taux réduit de 25%.
Exclusions
Attention, si vous bénéficiez du Régime de chômage avec complément d’entreprise (RCC, ex-prépension) ou d’une allocation de transition – parce que vous êtes trop jeune pour avoir droit à une pension de survie – vous n’êtes pas autorisé à exercer un flexi-job.
Les flexi-jobs, lancés en 2015, permettent aux personnes qui travaillent déjà au minimum à 4/5e de prester des activités complémentaires à des conditions avantageuses. En 2018, cette formule a été étendue à plusieurs secteurs commerciaux et ouverte aux pensionnés.
Le succès est au rendez-vous. Au le 1er trimestre 2018, 1.830 retraités se sont lancés. Un an plus tard, ils étaient déjà 8.857
Qu’est-ce qui justifie l’engouement des pensionnés pour ces revenus d’appoint ?
" Auparavant, les pensionnés ne conservaient que moins d'un tiers du revenu de leur travail complémentaire, en raison des taux d'imposition progressifs. Ils étaient souvent surpris au final, et beaucoup arrêtaient de travailler officiellement " a expliqué le ministre en charge de la Lutte contre la protection sociale, Philippe De Backer.
Les pensionnés peuvent en effet arrondir leurs fins de mois en donnant un coup de main dans l’horeca, en boulangerie, dans un salon de coiffure, etc.
Quelle rémunération ?
Le salaire horaire d’un flexi-job peut être fixé librement de commun accord, mais doit être au minimum de 10,08 euros.
Quelle limite ?
Seuls les pensionnés qui ont 65 ans et une carrière complète de 45 années peuvent gagner autant qu’ils veulent.
Tous les autres pensionnés doivent respecter un plafond, sous peine de voir leur pension légale rabotée, voire suspendue..
Quelle fiscalité ?
L’avantage du revenu d’un flexi-job, c’est que le brut équivaut au net.
Le retraité ne paie ni précompte professionnel, ni cotisations sociales.
Cette rémunération n’est pas soumise à l’impôt sur revenu et ne doit pas être reprise dans la déclaration d’impôt.
L’employeur paie des cotisations patronales au taux réduit de 25%.
Exclusions
Attention, si vous bénéficiez du Régime de chômage avec complément d’entreprise (RCC, ex-prépension) ou d’une allocation de transition – parce que vous êtes trop jeune pour avoir droit à une pension de survie – vous n’êtes pas autorisé à exercer un flexi-job.