La crise économique a renforcé la tendance à chercher un autre travail après une année d’occupation. Mais l’ancienneté fait que les gens cherchent moins souvent un nouvel horizon. Les nouveaux collaborateurs, quant à eux, cherchent un travail dans un domaine différent et ceci peut s’expliquer par une baisse de satisfaction du travailleur durant sa première année. En effet, de nombreux travailleurs se rendent compte qu’ils n’évolueront pas ou qu’ils ne seront pas épanouis dans l’entreprise. En gros, leurs rêves et ambitions tomberont à l’eau si les employés restent dans la boîte.
L’intégration dans l’entreprise
Mais cela ne s’arrête pas là, les travailleurs en une année semblent déçus de la culture d’entreprise et sont de moins en moins satisfaits du soutien de leurs dirigeants et collègues.
La dissonance avec l’organisation pousse également certains travailleurs à quitter leur emploi. Les organisations belges tiennent trop peu compte des préférences des candidats. Ces derniers souhaiteraient qu’on les insère de manière optimale dans l’organisation.
Les critères qui attirent
Selon une enquête réalisée auprès de 2000 travailleurs, le candidat belge recherche un emploi contenant :
Certitude et stabilité, ce critère est recherché par tous les travailleurs excepté les travailleurs bruxellois et wallons, qui préfèrent la reconnaissance et la considération. Les ouvriers, quant à eux, accordent plus d’importance aux prestations et progrès que les employés.
Le changement dans une entreprise est important mais ce n’est pas fort prisé par les candidats. Les personnes avec un diplôme peu élevé ne veulent rien entendre du changement tandis que les jeunes de moins de trente, les cadres et directeurs trouvent le changement important, mais cela se trouve au 12e rang parmi les 17 critères qui rendent un travail attirant.
Une enquête qui permettra aux employeurs de garder leurs travailleurs.