Alors que selon PWC, le Tax Freedom Day belge a déjà eu lieu, le 14 juin. C'est ce jour là qu'il a eu fini de payer ses impôts et a pu considérer qu’il travaillait pour son propre compte...
Les calculs de l'institut français Molinari sont un peu différents. Selon celui-ci, le salarié belge ne sera libéré de ses obligations fiscales et sociales qu’à partir du 8 août 2013, soit 3 jours plus tard qu’en 2012. Question de calculs... Mais on retient surtout que la Belgique est le dernier pays d'Europe à connaître son jour de "libération fiscale et sociale".
Jour de libération fiscale et sociale?
Le jour de libération fiscal et social est défini par l'institut Molinari comme le jour où le salarié moyen recouvre la liberté d'utiliser, comme il veut, son pouvoir d'achat. Les données reflètent le cas d’un salarié moyen célibataire sans enfant de chaque pays de l’UE. Ces calculs sont basés sur des données provenant de Ernst & Young et du think tank New Direction Foundation.
Jour de libération fiscale et sociale?
En Europe, le taux d’imposition réel du salarié moyen est de 45,06% en 2013. C’est 0,95% de plus que l’an passé et 1,07% de plus qu’il y a 3 ans. Et donc, selon les calculs de l'Institut Molinari, le champion de la fiscalisation est la Belgique. Les prélèvements obligatoires y représentent 60,25%.
"Le salarié moyen belge – à la fois l’un des mieux formés et l’un des plus productifs au monde – touche un salaire net qui le place au 10ème rang des pays de l’UE. Il est pourtant le plus cher à embaucher" explique James Rogers co-auteur de l’étude. "Par conséquent, si les employeurs quittent la Belgique, ce n’est pas parce que les salariés y sont trop chers mais parce que les taxes et charges sociales y sont les plus élevées d’Europe."
L'institut Molinari donne sa solution pour faire face à la crise: une baisse de dépenses, avec une remise à plat des politiques publiques.