(m24/belga/references) - Si 26% des employés européens bénéficient d'un plan leur permettant d'acheter des actions de leur entreprise, ils ne sont que 17% en Belgique. Des plans d'actionnariat salarié existent dans 75% des entreprises belges mais dans 83,4% des entreprises européennes.
Alors qu'en Europe, les employés détiennent 2,35% du capital de leur société, les employés belges n'en possèdent que 1,63%.
Options d’actions
En revanche, la Belgique est la patrie des options d’actions (= stock-options): 80% des grandes sociétés belges en offrent contre 65,6% en Europe. Ce recensement a été mené auprès de 2.477 grandes sociétés européennes dont 56 belges. L'étude sera rendue publique début mai à l'occasion des rencontres européennes de l'actionnariat salarié.
Que sont les options d’actions?
Lorsqu'une entreprise est cotée en bourse, vous pouvez suivre chaque jour l'évolution de la valeur de ses actions. Les cours varient sans cesse. En souscrivant une option d'achat, vous avez le droit de racheter, dans un délai déterminé, les actions de l'entreprise à un prix fixe.
Les plans d'option sont un stimulant idéal pour pousser le salarié à s'engager à fond dans l'entreprise, puisqu'il s'y trouve lié et participe aux résultats. Le salarié adopte alors une mentalité d'indépendant et travaille en quelque sorte pour son propre compte.
Les options d'actions peuvent être proposées à tout le personnel d'une entreprise: du directeur général aux salariés sans responsabilités. Elles peuvent se présenter sous la forme de primes ou être liées aux prestations. Généralement, les entreprises se lancent par phases successives dans la formule des options d'actions: elles commencent par les cadres pour étendre la formule à tout le personnel ensuite.
Environ 1.000 millionnaires Google
Google est l’une des entreprises à utiliser fortement le système d’actionnariat salarié d’actions et d’options d’actions. D’après le New York Times, environ 1.000 « millionnaires Google » possèderaient ensemble une somme de 2,1 milliards de dollars (1,33 milliards d’euros).
L’ancienne kinésithérapeute de Google, Bonnie Brown, en fait partie. Elle avait démarré chez Google en 1990 et touchait alors un salaire hebdomadaire de 450 dollars. En plus de cela, elle avait reçu quantité d’options d’actions auxquelles elle n’accordait pas beaucoup d’importance. Après 5 années de kinésithérapie, elle a pu exercer ses options, qui valaient entretemps des millions. Le célèbre moteur de recherche Internet a donc rapporté de l’argent à beaucoup de personnes, et pas seulement à ses fondateurs.