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Kit pour des vacances sans souci

Vous voulez profiter à fond de vos congés, l’esprit tranquille? Imposez-vous quelques petites démarches et vérifications avant. C’est un peu fastidieux, mais cela en vaut vraiment la peine.
©Kees van de Veen

Préparer ses vacances, c’est s’informer, les choisir, les payer… et aussi se prendre un peu de temps pour "l’administration". De petites corvées que vous ne regretterez pas d’avoir faites si d’aventure, un grain de sable devait venir gripper la belle mécanique de vos vacances. Ou si votre château (de sable) en Espagne s’effondrait avant même que vous n’y ayez posé le pied. Nous vous avons préparé une petite check-list pour vous faciliter la tâche. Il ne vous reste plus qu’à vérifier que tout est en ordre.

1. Assurances

Si vous êtes contraint d’annuler un séjour ou un déplacement, l’assurance annulation couvrira les montants que vous aviez déjà déboursés. Une assistance voyage sera très utile en cas de soucis en vacances. Mais toutes les formules ne se valent pas.

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©Kees van de Veen

Assurance annulation

"Je vous mets l’assurance annulation? C’est quelques (dizaines d’) euros par personne en plus…" — NDLR: 3,99% du montant du voyage chez Neckermann par exemple – se voit-on proposer au moment de la réservation d’un voyage chez un TO ou en agence. Une case cochée et on n’en parle plus? Pas si vite. Sachez que ce type de produit standard est en général minimaliste, le plafond d’intervention relativement bas et les causes d’annulation limitées.

Il est donc parfois plus prudent d’opter pour un contrat distinct conclu auprès d’une compagnie spécialisée, même si c’est plus cher. Si vous partez plus d’une fois par an, un contrat annuel (familial) sera d’office plus avantageux que plusieurs contrats successifs! Tous vos déplacements, y compris en Belgique, seront couverts, quel que soit le canal par lequel vous avez réservé.

Vérifiez les plafonds de remboursement (surtout si vous faites un voyage lointain/coûteux). Les différences de primes sont assez minimes par rapport à l’indemnisation supplémentaire qui pourrait vous être versée en cas de sinistre.

Enfin, les motifs et conditions d’annulation sont strictement balisés. Il faut donc lire très attentivement les contrats pour vérifier si les risques spécifiques que vous voulez absolument assurer (ex: examens de passage, refus de visa, séparation, etc.) sont effectivement couverts et à quelles conditions (degré de parenté, présentation de certificat, nombre de jours avant le départ, etc.).

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Assurance assistance voyage

Une assurance assistance voyage est impérative pour les séjours en dehors de l’Union européenne, et particulièrement pour certains pays (lire le volet soins de santé). L’assistance médicale peut être combinée à une assistance auto. Panne, accident, remorquage, rapatriement des passagers ou prolongation du séjour sur place, acheminement de pièces détachées, mais aussi pneu crevé, erreur de carburant, perte de clés, panne de batterie, etc. Un contrat n’est pas l’autre. La police proposée par Europ Assistance, par exemple, prévoit aussi une assistance logistique et administrative, en cas de bagages et papiers perdus/volés, besoin urgent d’argent, de lunettes, de médicaments indispensables.

Vous avez pris une location? Vérifiez ce que prévoit votre contrat de location ainsi que vos propres contrats d’assurance incendie et d’assurance familiale qui s’appliquent aussi à l’étranger sur votre lieu de villégiature.

  • Bon à savoir. Les assurances que vous souscrivez habituellement (familiale, habitation, hospitalisation) ont toujours des volets qui s’appliquent également à l’étranger. Mais il n’est pas rare que la couverture, les conditions, l’indemnisation varient. Renseignez-vous et prévoyez au besoin des extensions de garantie.

2. Soins de santé

Les voyageurs au sein de l’Union européenne devront se munir de la carte européenne d’assurance-maladie. En dehors de l’Union, une assurance assistance voyage s’impose.

Pour vos vacances dans l’UE

  • L’indispensable carte européenne d’assurance-maladie (CEAM)
  • Cette carte est un document personnel, délivré gratuitement par la mutualité, renouvelable (vérifiez la date de validité). Elle permet la prise en charge et le remboursement des soins urgents nécessaires (hospitalisation ou soins ambulatoires) lors de vacances et séjours courts dans les pays de l’UE (+ Liechtenstein, Norvège, Islande et Suisse). Elle couvre aussi les frais liés à une maladie chronique/préexistante. Sur présentation de la CEAM, le titulaire est assimilé à un patient du pays de séjour. En cas d’hospitalisation, les frais médicaux seront ainsi directement facturés à la mutualité du titulaire selon les tarifs en vigueur dans le pays de séjour.

    Les soins ambulatoires sont gratuits dans certains pays sous présentation de la CEAM. Dans d’autres, le patient doit payer. Pour se faire rembourser, il devra se rendre dans une mutuelle locale ou présenter les factures à sa mutualité à son retour en Belgique. Attention, la CEAM n’est pas acceptéepar les prestataires et hôpitaux privés et pas valable pour les soins programmés à l’étranger.

    Vous êtes soigné par un prestataire privé? Si vous êtes en ordre de cotisation à l’assurance complémentaire de la mutualité, contactez votre centrale d’assistance d’urgence qui prendra en charge les frais médicaux. Vous devrez toutefois vous acquitter de la totalité des frais ambulatoires sur place et vous faire rembourser par la mutuelle au retour, sur présentation des factures.

  • Besoin de médicaments?
  • Une prescription belge permet d’acheter des médicaments pendant des vacances dans un pays européen.

  • CEAM oubliée?

Les soins ambulatoires sont gratuits dans certains pays sous présentation de la CEAM. Dans d’autres, le patient doit payer. Pour se faire rembourser, il devra se rendre dans une mutuelle locale ou présenter les factures à sa mutualité à son retour en Belgique. Attention, la CEAM n’est pas acceptéepar les prestataires et hôpitaux privés et pas valable pour les soins programmés à l’étranger.

Vous êtes soigné par un prestataire privé? Si vous êtes en ordre de cotisation à l’assurance complémentaire de la mutualité, contactez votre centrale d’assistance d’urgence qui prendra en charge les frais médicaux. Vous devrez toutefois vous acquitter de la totalité des frais ambulatoires sur place et vous faire rembourser par la mutuelle au retour, sur présentation des factures.

Une prescription belge permet d’acheter des médicaments pendant des vacances dans un pays européen.

Vous devrez payer sur place et demander le remboursement des frais à votre mutuelle à votre retour, sur la base de la facture originale.

©BELGA

Pour vos vacances hors UE

  • Pensez à l’assurance assistance voyage
  • La mutualité belge rembourse selon le tarif belge. "Or, aux Etats-Unis, une journée d’hospitalisation peut coûter 5.000 euros", met en garde Christian Horemans, expert en affaires internationales aux Mutualités libres. Une facture que le patient devra régler sur place avant de se faire rembourser par l’assurance-maladie belge. Et il ne sera remboursé qu’à concurrence d’un forfait journalier (quelque 400 euros). Pour des soins ambulatoires classiques, aucune intervention n’est prévue. Une assurance assistance voyage avec une couverture suffisante (prévoyez des plafonds élevés) s’avère donc indispensable.

    En cas d’hospitalisation, l’assuré devra alors se mettre immédiatement en rapport avec la compagnie d’assurance qui s’arrangera en direct avec l’hôpital pour le règlement des factures. "L’assuré ne devra donc rien débourser", indique Xavier Van Caneghem, responsable communication chez Europ Assistance.

    Pour les frais ambulatoires, l’assuré paiera sur place et se fera rembourser par sa compagnie d’assurance, sur présentation des factures.

  • Du neuf pour les séjours au Maroc
  • Un formulaire de séjour temporaire, le BM111, valable pendant 30 jours, couvre dorénavant les soins urgents au Maroc. Auparavant, les assurés devaient payer les frais sur place et se faire rembourser par la mutuelle à leur retour.

  • Bon à savoir: pour tout voyage en dehors de l’UE, une personne en incapacité de travail doit demander l’autorisation préalable du médecin-conseil.

La mutualité belge rembourse selon le tarif belge. "Or, aux Etats-Unis, une journée d’hospitalisation peut coûter 5.000 euros", met en garde Christian Horemans, expert en affaires internationales aux Mutualités libres. Une facture que le patient devra régler sur place avant de se faire rembourser par l’assurance-maladie belge. Et il ne sera remboursé qu’à concurrence d’un forfait journalier (quelque 400 euros). Pour des soins ambulatoires classiques, aucune intervention n’est prévue. Une assurance assistance voyage avec une couverture suffisante (prévoyez des plafonds élevés) s’avère donc indispensable.

En cas d’hospitalisation, l’assuré devra alors se mettre immédiatement en rapport avec la compagnie d’assurance qui s’arrangera en direct avec l’hôpital pour le règlement des factures. "L’assuré ne devra donc rien débourser", indique Xavier Van Caneghem, responsable communication chez Europ Assistance.

Pour les frais ambulatoires, l’assuré paiera sur place et se fera rembourser par sa compagnie d’assurance, sur présentation des factures.

Un formulaire de séjour temporaire, le BM111, valable pendant 30 jours, couvre dorénavant les soins urgents au Maroc. Auparavant, les assurés devaient payer les frais sur place et se faire rembourser par la mutuelle à leur retour.

3. Paiements

Dans quels cas faut-il privilégier la carte de débit ou la carte de crédit? Comment débloquer sa carte de crédit aux Etats-Unis? Faut-il augmenter la limite de sa carte de crédit ou de son compte bancaire?

Avant de partir

  • Réactivez Maestro: afin de limiter les risques de fraude, la plupart des banques belges ont bloqué la fonction Maestro en dehors des pays de l’Union Européenne et de la Turquie. Si vous voyagez dans le reste du monde, vous devez donc demander expressément à votre banque de réactiver gratuitement et provisoirement Maestro. Cette demande peut parfois s’effectuer en ligne
  • Débloquez votre carte de crédit:si vous vous rendez aux Etats-Unis et que vous êtes client chez BNPPF, DB, Fintro, KBC ou Keytrade Bank, demandez ce déblocage à votre banque. En cas d’oubli, il suffit de réaliser sur place une transaction avec composition du code secret ou d’effectuer une demande en ligne pour certaines banques.
  • Augmentez la limite de la carte de crédit: comme il est préférable d’utiliser une carte de crédit pour effectuer des achats hors Europe, vérifiez votre plafond de dépenses. Si nécessaire, demandez à la banque de l’augmenter temporairement. Car s’il est fixé à 1.250 euros, vous pourriez avoir des problèmes pour financer le reste de vos vacances. Quand on loue une voiture, par exemple, la carte de crédit fait office de garantie. Une somme de 800 à 1.000 euros (selon les cas) peut dès lors être bloquée pendant la durée du contrat.
  • Augmentez la limite "compte": cela pourrait s’avérer nécessaire si plusieurs cartes sont liées à un même compte Visa ou Mastercard. Par exemple, une famille dispose d’un compte partagé dont les dépenses mensuelles sont limitées à 3.750 euros. Chaque détenteur de carte dispose d’une limite propre: 2.500 euros pour le père, 2.500 euros pour la mère et 1.250 euros pour le fils. Si ensemble, les parents ont déjà dépensé pour 3.750 euros durant le mois, la carte de crédit du fils sera inutilisable jusqu’au prochain prélèvement mensuel. La solution de secours à l’étranger peut être l’acquisition d’une carte prépayée.
  • Commandez des devises: un peu d’argent liquide est indispensable dans certains pays pour le trajet et vos premières dépenses sur place. Attention, ne vous y prenez pas à la dernière minute. Selon les devises commandées, le délai de livraison peut aller jusqu’à dix jours.

Sur place

  • La carte à privilégier dans la zone euro: l’utilisation d’une carte de débit ou de crédit pour effectuer vos paiements dans l’Espace Économique Européen (la Norvège, Le Liechtenstein, l’Islande et les 28 pays de l’Union Européenne) est totalement gratuite. Vous pouvez donc utiliser votre carte Maestro, Visa, MasterCard ou American Express pour faire vos achats sans supporter des frais supplémentaires. Par contre, si vous devez retirer de l’argent, privilégiez votre carte de débit.
  • La carte à privilégier dans le reste du monde: pour effectuer un paiement, optez en toutes circonstances pour la carte de crédit. En effet, quelle que soit la carte utilisée (débit ou crédit), vous payerez de toute façon une marge de change sur vos achats. Par contre, l’utilisation d’une carte de débit peut entraîner un coût supplémentaire.
  • Pour les retraits d’argent, votre meilleur allié reste la carte de débit. Ceci dit, chaque institution bancaire applique ses propres tarifs et certaines ne font aucune différence entre la carte de débit et la carte de crédit (notamment Belfius et la Deutsche Bank).

  • En cas de perte ou de vol: contactez d’abord Card Stop (+ 32.70.344.344) et ensuite seulement, portez plainte à la police (dans un délai de 24h). La copie du procès-verbal ou son numéro devra être envoyé à la banque.

Pour les retraits d’argent, votre meilleur allié reste la carte de débit. Ceci dit, chaque institution bancaire applique ses propres tarifs et certaines ne font aucune différence entre la carte de débit et la carte de crédit (notamment Belfius et la Deutsche Bank).

  • Changez des euros: évitez les bureaux de change aux abords des gares et des aéroports qui pratiquent des tarifs prohibitifs, à l’instar des hôtels qui proposent ces services. Privilégiez les banques en ville.

4. Télécoms

Contrairement aux autres années, il n’y aura aucune baisse des tarifs de roaming européen ce 1er juillet. Pour adoucir la facture, tant en Europe que dans le reste du monde, les opérateurs mettent à votre disposition quelques options et services. Dans tous les cas, un contrôle des coûts sera nécessaire.

©Jaco Klamer

Pas de baisse des tarifs de roaming

Ce dossier est actuellement gelé jusqu’en 2018 au moins. Les tarifs proposés par les opérateurs télécoms pour les communications passées depuis un autre pays de l’Union seront donc exactement les mêmes que l’année passée (voir tableau).

Pour les pays du reste du monde, les tarifs sont tellement différents d’un pays à l’autre qu’il est difficile de présenter un tableau synthétique. Rendez-vous sur le site de votre opérateur mobile pour prendre connaissance des tarifs en vigueur dans votre destination de vacances.

Selon les cas, vous risquez d’avoir de grosses surprises. Par exemple, si vous êtes client chez BASE ou Proximus et que vous passez vos vacances en Tunisie, la minute d’appel vers la Belgique vous sera facturée au minimum 6 euros. C’est encore pire pour les tarifs de données mobiles: 14,52 euros le MB chez Base et… 21,50 euros chez Proximus. À ce prix-là, mieux vaut désactiver les données mobiles de votre smartphone avant même de l’éteindre dans l’avion pour le décollage.

Si vous êtes client chez VOO, vous remarquerez probablement que l’opérateur a fait de gros efforts pour réduire ses tarifs de roaming en dehors de l’Europe.

Offres et services des opérateurs

  • BASE
  • L’opérateur relance ses "Summer Deals" à partir du 15 juin (abonnés) ou du 1er juillet (cartes prépayées). Concrètement, pour un forfait de 15 euros, vous recevez 500 MB à utiliser partout en Europe. Ce quota est valable jusqu’à son épuisement et/ou jusqu’à la mi-septembre. Le prix par MB est ainsi 85% moins cher que le tarif roaming normal. Enfin, pour 10 euros, celui qui préfère passer des appels reçoit 150 minutes.

  • Mobistar
  • Chez Mobistar, il suffit aux abonnés d’activer l’option "Go Europe" à 3 euros/jour pour appeler et envoyer des SMS en Europe comme s’ils étaient en Belgique. Les abonnés "Dauphin" et "Panthère" reçoivent un bonus supplémentaire de 25 MB de data par jour avec cette option. Ceux qui ont besoin d’un peu de data pour un court séjour peuvent activer "Travel Data Daily". Pour 5 euros/jour, ils bénéficient d’un forfait de 100 MB. Ces options sont payantes uniquement les jours où elles sont utilisées.

  • Proximus

L’opérateur relance ses "Summer Deals" à partir du 15 juin (abonnés) ou du 1er juillet (cartes prépayées). Concrètement, pour un forfait de 15 euros, vous recevez 500 MB à utiliser partout en Europe. Ce quota est valable jusqu’à son épuisement et/ou jusqu’à la mi-septembre. Le prix par MB est ainsi 85% moins cher que le tarif roaming normal. Enfin, pour 10 euros, celui qui préfère passer des appels reçoit 150 minutes.

Chez Mobistar, il suffit aux abonnés d’activer l’option "Go Europe" à 3 euros/jour pour appeler et envoyer des SMS en Europe comme s’ils étaient en Belgique. Les abonnés "Dauphin" et "Panthère" reçoivent un bonus supplémentaire de 25 MB de data par jour avec cette option. Ceux qui ont besoin d’un peu de data pour un court séjour peuvent activer "Travel Data Daily". Pour 5 euros/jour, ils bénéficient d’un forfait de 100 MB. Ces options sont payantes uniquement les jours où elles sont utilisées.

Tous les clients de Proximus peuvent activer l’option "Daily Travel Passport". Pour l’Europe, cette offre revient à 2 euros par jour d’utilisation (comme chez Mobistar, les jours où l’option n’est pas utilisée, elle n’est pas facturée). Elle permet de bénéficier de 20 minutes d’appel vers tous les numéros nationaux, de 20 minutes de réception d’appel, de 20 SMS et de 20 MB d’Internet mobile. Et pour les "Top destinations" — les pays les plus prisés hors UE (Maroc, Tunisie, Turquie, Egypte, Suisse, Etats-Unis, Nouvelle-Zélande, Australie, Canada et Japon)-, l’option revient à 5 euros. Notez que lorsque certains seuils d’utilisation de cette option sont atteints, un SMS est envoyé en temps réel.

Par ailleurs, les clients disposant d’une carte prépayée peuvent jusqu’à la fin septembre obtenir 200 SMS gratuits en roaming sur leurs 9 prochaines recharges de minimum 15 euros en composant le #144#.

Si vous avez besoin d’autres formules pour plus d’utilisation ou une fréquence plus intense, rendez-vous sur le site Internet de Base, Mobistar ou Proximus.

Contrôle des coûts

Pour éviter une facture trop élevée, une limite de surf de 60 euros est appliquée au sein de l’UE. Si vous utilisez du data mobile à l’étranger, vous recevrez un SMS d’alerte lorsque vous atteindrez 48 euros de consommation. Et à 60 euros, surfer sera impossible, sauf si vous répondez au SMS de votre opérateur. Cette limite peut être modifiée ou supprimée.

Mais mieux vaut ne pas attendre un SMS de rappels. Les applications "MyProximus", "My BASE", "MyMobistar" et "TelenetMobile" permettent de vérifier sa consommation à tout moment. Les clients de Mobistar sont privilégiés car s’ils activent la 3G/4G à l’étranger pour consulter cette app, l’opérateur ne leur facturera pas de frais de data à l’étranger.

Voo n’a pas encore d’application, mais via l’adresse my.voo.be, ses clients peuvent contrôler leur consommation en direct. Et s’ils craignent malgré tout d’exploser leur forfait, l’opérateur recommande d’activer l’option "Budget Maîtrisé" pour fixer un plafond de consommation.

Certains abonnements disposent déjà par défaut d’une offre roaming. Chez Mobistar, le forfait mensuel des abonnés à "Panthère 60" comprend 500 minutes d’appel, 500 SMS et 500 MB de surf en/vers l’Europe. "BASE 59" comprend 600 MIN/MB/SMS vers les réseaux mobiles européens et "Smart + 65" de Proximus, les SMS illimités au sein de l’UE vers les mobiles belges et étrangers.

Ceux qui ont une ligne fixe auprès de Telenet ont un crédit mensuel gratuit de 2.000 minutes pour appeler des numéros fixes et mobiles en Europe, aux Etats-Unis et au Canada. Grâce à l’application "Triiing" et en utilisant une connexion Wi-Fi, ils pourront utiliser ces avantages liés à leur ligne fixe sans surcoût à l’étranger.

©MEDIAFIN

[Suivez Caroline Sury sur Twitter en cliquant ici]

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