Le public s'en apercevra dans les semaines à venir: AB InBev est un partenaire majeur des Jeux olympiques. Principalement avec Corona Cero, la variante sans alcool de la célèbre marque de bière, brassée à Louvain. En Belgique, cette présence s’est vue renforcée par un partenariat avec Team Belgium, dont le fer de lance est la Jupiler 0,0%.
Un choix clair pour les bières sans alcool, donc. C'est ce que confirme Caroline Hoeck, HR Manager d'AB InBev en Belgique: “Nous voulons nous engager clairement en faveur d'une consommation modérée d'alcool. C'est aussi ce que la société attend de nous, et il est clair que cette transition est amorcée. Entre 2021 et 2023, la catégorie des bières sans alcool a crû de 24,3% en Belgique. Et cette tendance se poursuit en 2024.”
AB InBev profitera dès lors de la plateforme offerte par les Jeux olympiques pour mettre en avant la consommation responsable d'alcool. Ce n'était toutefois pas la motivation première du partenariat avec les JO, depuis cette édition à Paris jusqu'aux prochains Jeux olympiques de Los Angeles en 2028, en passant par les Jeux d'hiver de Milan et Cortina en 2026.
Nous voulons nous engager clairement en faveur d'une consommation modérée d'alcool
“Naturellement, nous étions désireux de lier notre entreprise à un événement mondial comme celui des Jeux olympiques”, souligne Caroline Hoeck. “Mais lorsque nous avons découvert les trois valeurs fondamentales défendues par les Jeux – l'excellence, le respect et l'amitié –, la concordance avec les valeurs d'AB InBev était trop évidente pour ne pas être soulignée.” La HR Manager se retrouve personnellement beaucoup dans ces valeurs olympiques. “J'ai toujours été sportive, et si je me lançais dans une discipline, c'était pour y exceller. Lorsque j'ai fait de la danse classique, je me suis tout de suite astreinte à un rythme de huit heures par semaine. Et quand j'ai commencé le ski, j'ai rapidement évolué pour devenir monitrice.”
Les valeurs olympiques se reflètent également dans son travail de responsable des ressources humaines. “Il faut viser l'excellence”, confirme Caroline Hoeck. “Ceci s'applique à nous tant en termes de qualité des produits et de service à nos clients que d'exécution opérationnelle. Nous utilisons des systèmes pour suivre et soutenir le développement de nos collaborateurs. Un tel système implique de donner un retour d'information, d'identifier les talents et de les aider à se développer par le biais de la formation. Par exemple, nous avons récemment organisé une formation pour nos responsables hiérarchiques afin qu'ils apprennent à donner du feedback constructif à leurs équipes.”
En découvrant les trois valeurs fondamentales défendues par les Jeux – l'excellence, le respect et l'amitié –, la concordance avec les valeurs d'AB InBev était trop évidente pour ne pas être soulignée
Caroline Hoeck défend par ailleurs la valeur olympique du respect. “Le respect est important toujours et partout, bien entendu. Mais au sein d'AB InBev, ce respect passe par l'écoute des collaborateurs. Ce n'est qu'à cette condition que l'on peut vraiment parler d'inclusion et permettre aux personnes sur le terrain de formuler des idées. Chez AB InBev, tout le monde a vraiment la possibilité d'exprimer son opinion.”
Qu'en est-il de l'amitié, qui est peut-être la valeur olympique la plus difficile à appliquer au monde de l’entreprise? “Au sein d'une entreprise, cette dimension prend la forme de relations de qualité, à la fois entre les employés et entre l'entreprise et ses clients”, précise la HR Manager. “Elle s'exprime aussi dans nos programmes axés sur le bien-être, par exemple. Chez AB InBev, nous avons créé la Fondation Verhelst, nommé d'après Léon Verhelst, l'ancien directeur des brasseries Stella Artois. Grâce à cette Fondation, nous proposons à nos collaborateurs un coaching en matière de sommeil, de prévention du burn-out, ainsi que des conseils de nutrition et une intervention dans les frais médicaux.”
Grâce au partenariat avec les Jeux olympiques, Caroline Hoeck a l'occasion de mettre en lumière la pratique de ces valeurs via une plateforme mondiale. “Ce parallèle était trop évident pour ne pas être mis en avant”, conclut-elle.