Depuis le début de la pandémie de Covid-19, AB InBev met à profit sa force de frappe et sa taille pour trouver des solutions à de grands défis sociétaux. Depuis l’été dernier, le groupe brassicole produit chaque mois en Belgique 500.000 masques de protection pour son personnel et ses partenaires. Les exploitants d’établissements horeca ont reçu de l’aide pour leur remise de bail, des plans de paiement adaptés et de la bière fraîche. Ces mesures représentent un investissement total de 20 millions d’euros pour le seul secteur de l’horeca en Belgique.
Dans la lutte contre le Covid-19, AB InBev réutilise l’alcool résiduel provenant de la production de bières sans alcool telles que la Jupiler 0,0%. Cet alcool est traité en collaboration avec les entreprises KWST et Jodima et a déjà permis de produire des centaines de milliers de litres de produits désinfectants prêts à l’emploi. Pour son propre personnel comme pour les professionnels des soins de santé, le brasseur a par ailleurs fabriqué, à partir de ses résidus d’alcool, de grandes quantités de gel hydroalcoolique en collaboration avec les sociétés Sterkstokers et Bio-Essentials à Turnhout.
À court terme, cet alcool a contribué à produire 50.000 litres de produits désinfectants et 26.000 flacons de gel hydroalcoolique. Cette reconversion rapide a été rendue possible par l’expertise de Geert De Maesschalck et Vanessa Valles, et leurs équipes. “En avril et mai, nous avons également offert 500 litres d’éthanol par semaine aux pharmaciens du Brabant flamand.”
Comment ce processus a-t-il vu le jour?
Geert De Maesschalck (Environment & Safety Specialist chez AB InBev): “Le gel hydroalcoolique pour se désinfecter les mains, tout comme les produits désinfectants servant à nettoyer les lieux de travail et les chambres d’hôpital, sont essentiels pour lutter contre le Covid-19. Devant la pénurie mondiale de produits à base d’éthanol, nous avons immédiatement pensé que l’alcool résiduel provenant de la production de nos bières 0,0% pouvait apporter une solution.”
Quels partenariats AB InBev a-t-il conclus en ce sens?
Geert De Maesschalck: “Avant la crise du Cod-19, nous savions déjà que l’éthanol était un ingrédient important des gels hydroalcooliques, même si cela ne fait pas partie de notre cœur de métier. Mettre en place de telles collaborations en pleine crise a donc représenté un double défi. Les entreprises partenaires se sont lancées dans le traitement de notre alcool résiduel, qui consiste à le désaromatiser et à le distiller. Les entreprises pharmaceutiques ont ensuite pu l’intégrer dans la production de gels désinfectants.”
Outre cette initiative de grande envergure, AB InBev a fait don d’éthanol aux pharmaciens du Brabant flamand.
“Notre première production d’éthanol a été distribuée en moins d’une heure!”
Vanessa Valles (manager de la brasserie-pilote d’AB InBev à Louvain): “Avant d’industrialiser une innovation, nous la testons et la perfectionnons dans notre brasserie-pilote louvaniste. Et cette année, nous avons mis notre expérience en R&D au service de la lutte contre le Covid-19. Nous avons nous-mêmes concentré l’alcool résiduel provenant de la fabrication de nos bières 0,0% de 20 à 97% d’éthanol, afin de produire environ 500 litres d’éthanol par semaine. Les pharmaciens de la région ont reçu régulièrement et gratuitement une partie de cette production; ils ont à leur tour fabriqué du gel hydroalcoolique et des produits désinfectants pour les prestataires de soins de santé locaux.”
Parmi toutes ces initiatives, quelle est celle qui vous a apporté le plus de satisfaction?
Vanessa Valles: “Le fait d’apporter notre pierre à l’édifice durant une période difficile, ainsi que la rapidité avec laquelle nous avons assuré cette reconversion. En moins de quatre jours, tout était techniquement au point et nous avions obtenu les autorisations requises sur le plan de la sécurité et des accises. Les besoins d’éthanol étaient considérables: notre première production a été distribuée en moins d’une heure! Et je n’oublierai jamais les nombreuses manifestations de reconnaissance de la part des pharmaciens locaux.”
“Je n’oublierai jamais ce coup de téléphone paniqué d’une maison de repos et de soins, en pleine crise, parce qu’elle avait épuisé sa réserve de gel hydroalcoolique.”
Geert De Maesschalck: “De mon côté, je n’oublierai jamais ce coup de téléphone paniqué d’une maison de repos et de soins, en pleine crise, parce qu’elle avait épuisé sa réserve de gel hydroalcoolique. Si j’avais été là, je pense qu’ils m’auraient embrassé lorsque je leur ai dit qu’ils pouvaient venir chercher de l’éthanol pour que leur pharmacien produise du gel. Avec ce genre d’initiative, nous montrons que nous prenons à cœur notre responsabilité sociétale, à petite et grande échelles. C’est pour cela que nous le faisons.”
Nathalie Engelborghs, du Forum des pharmaciens du Brabant, confirme que les besoins étaient immenses: “Au début de la crise, nous avons reçu énormément de demandes pour de l’éthanol, une matière première qui était venue à manquer cruellement. L’alcool résiduel provenant de la production de bières sans alcool a fait la différence. Nos pharmaciens sont très reconnaissants envers AB InBev d’avoir mis sur pied cette initiative solidaire.”