Le private equity a longtemps été considéré comme un domaine largement réservé aux investisseurs institutionnels. Avec un seuil d’entrée plus bas et un profil défensif unique, Altaroc propose un nouveau modèle spécialement conçu pour les investisseurs particuliers qui souhaitent profiter de la croissance du marché du private equity.
“Notre fonds combine les avantages du private equity avec un risque plus faible que ce qui est habituellement observé dans ce secteur”, assure Louis Flamand, Chief Investment Officer d’Altaroc. “Nous voulons offrir aux investisseurs une stabilité sur laquelle ils peuvent compter, même en période d’incertitude.”
Louis Flamand apporte une vaste expérience à Altaroc. Après avoir occupé des postes-clés chez Groupama Private Equity, UBS Wealth Management et MetLife, l’une des plus grandes compagnies d’assurance-vie au monde, il possède une connaissance approfondie du secteur et un réseau étendu.
“Chez MetLife, j’ai siégé au comité d’investissement et développé des relations précieuses. Altaroc m’a attiré pour plusieurs raisons, notamment la possibilité d’offrir aux investisseurs particuliers un produit de niveau institutionnel. C’est pour moi un défi passionnant.”
À propos d’Altaroc
Altaroc est un acteur B2B2C du marché du private equity. Cela signifie que ce gestionnaire de patrimoine atteint les consommateurs via des intermédiaires. Ceux-ci incluent des acteurs renommés tels que CVC, Apax Partners et Main Capital, qui gèrent les fonds levés par Altaroc pour ses investissements en private equity.
Une sélection rigoureuse
Altaroc applique des critères stricts pour sélectionner les fonds avec lesquels il collabore, garantissant ainsi une qualité optimale. “L’équipe d’un fonds doit compter au moins 50 professionnels expérimentés, idéalement répartis entre cinq partenaires”, détaille Louis Flamand. “Nous recherchons des fonds dotés de 20 ans d’expérience avérée et gérant au moins 1 milliard d’euros d’actifs.”
À ses yeux, une équipe trop petite présente des risques, car elle n’a souvent connu que la période de faibles taux d’intérêt des 10 dernières années et n’a pas traversé de crise financière. “Chez Altaroc, nous choisissons uniquement des équipes capables d’apporter une expertise opérationnelle, afin qu’elles puissent réellement contribuer à la croissance des entreprises dans lesquelles elles investissent.”
Le modèle d’Altaroc est unique dans le secteur, souligne Louis Flamand. “Nous levons nous-mêmes le capital et ne facturons pas de frais aux fonds, ce qui nous distingue de nombreux autres acteurs.”
Beaucoup perçoivent l’IT comme une ‘nouvelle technologie’, mais en réalité, ces modèles économiques sont très défensifs.
Chaque année, Altaroc lève entre 30 et 100 millions d’euros, ce qui est perçu par les gestionnaires de fonds comme un partenariat fiable et de long terme. Cela permet à Altaroc d’accéder à des fonds généralement fermés aux investisseurs particuliers.
Réduire les risques
Pour limiter les risques, Altaroc investit principalement dans des secteurs spécifiques, comme les technologies de l’information (IT), qui représentent la moitié de son portefeuille. “Beaucoup perçoivent l’IT comme une ‘nouvelle technologie’, mais en réalité, ces modèles économiques sont très défensifs”, note Louis Flamand.
Il cite l’exemple de la transition vers le modèle Software as a Service (SaaS). “Ce modèle offre des revenus récurrents et fournit des services essentiels, comme les ressources humaines et la comptabilité. Même en période de crise, les entreprises continuent d’utiliser ces solutions. En fait, on observe fréquemment une accélération de l’automatisation et de la digitalisation durant les crises.”
Louis Flamand anticipe par ailleurs une vague de consolidation dans le secteur IT, avec, à la clé, de nouvelles possibilités de croissance pour les investisseurs en private equity axés sur la croissance et les acquisitions. L’intelligence artificielle, quant à elle, recèle des perspectives intéressantes, tant comme secteur d’investissement que comme outil pour soutenir les entreprises du portefeuille d’Altaroc.
Focus sur les États-Unis et l’Europe
Altaroc concentre ses investissements sur les États-Unis et l’Europe, qui constituent chacun environ 45% de son capital. L’Asie joue un rôle limité dans le portefeuille en raison du manque d’expérience de nombreux fonds dans cette région.
Une équipe de fonds trop petite présente des risques, car elle n’a souvent connu que la période de faibles taux d’intérêt des 10 dernières années et n’a pas traversé de crise financière.
“Les fonds asiatiques se focalisent souvent sur le retail et l’hôtellerie, des secteurs durement touchés par le Covid”, explique Louis Flamand. “Nous y trouvons peu de fonds avec un historique solide.”
Quant à la situation politique aux États-Unis, notamment avec la réélection de Donald Trump, il estime que cela aura peu d’impact sur la stratégie d’investissement d’Altaroc.
“La politique de Trump pourrait faire grimper l’inflation et les taux d’intérêt. Cependant, nous utilisons moins de levier financier que beaucoup d’autres fonds. Nous sélectionnons des entreprises capables de croître par elles-mêmes, en tenant compte de facteurs comme le chiffre d’affaires, la marge et le bénéfice, ce qui nous rend moins vulnérables à une hausse des taux.”
Investir dans le private equity comporte des risques de liquidité et de perte en capital. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.