Leader mondial de son secteur, Arvesta est à l’avant-garde de l’horticulture dans ses serres de haute technologie. Grâce au contrôle total de l’environnement, il est possible de cultiver légumes, fruits et herbes aromatiques de façon plus durable et rentable, y compris dans des régions au climat extrême. “Le savoir-faire que nous avons acquis dans le monde entier nous permet de porter l’horticulture en Belgique à un niveau absolument inédit”, indique Niek Depoorter, CEO d’Arvesta.
Avec les Pays-Bas, la Belgique fait partie du top mondial dans le secteur des serres horticoles de haute technologie. La différence par rapport à la culture en serres traditionnelles? Les légumes et les fruits sont cultivés dans un environnement totalement contrôlé où l’eau, la température, l’hygrométrie et les nutriments sont gérés de façon optimale.
“Cette technologie offre la possibilité de faire pousser des légumes même dans des climats extrêmes”, souligne Niek Depoorter, le nouveau CEO d’Arvesta. “C’est surtout intéressant pour les cultures de grande valeur comme les légumes feuillus, les herbes aromatiques et certains types de choux. Techniquement, on peut même cultiver du blé, mais cela n’aurait aucun sens d’un point de vue économique.”
Dans une serre, les conditions climatiques n’ont que peu ou pas d’influence, ce qui élimine les risques de perte de récolte. Dans une serre high-tech, il y a moins d’échanges d’air avec l’extérieur, ce qui permet de conserver l’énergie et de maintenir le taux de CO2. On peut donc cultiver toute l’année et sous toutes les latitudes, que le climat soit sec ou humide.
Efficace et durable
Le système de gouttières mobiles (MGS) d’Hortiplan, une des marques fortes d’Arvesta, est un exemple de mariage réussi entre la haute technologie et l’horticulture. “Pour l’horticulteur, ce système de gouttières garantit un meilleur rendement et une consommation moindre d’eau, d’électricité, de nutriments et de produits phytosanitaires”, détaille Emanuel Marreel, directeur général d’Hortiplan.
“Les besoins en eau sont réduits au strict minimum. Aucune eau ne disparaît dans le sol: nous récupérons et assainissons l’eau non utilisée, nous y ajoutons des nutriments, éventuellement du CO2 et de l’oxygène, et nous la renvoyons dans la serre. Quant aux rares rejets d’eau, ils sont entièrement filtrés.”
Depuis la pandémie, les pays cherchent à être autosuffisants. Ils examinent les possibilités de développer l’horticulture, y compris dans des lieux extrêmes comme les déserts.
Changement climatique
Sur le plan de la consommation d’énergie, les serres high-tech sont moins énergivores que les serres conventionnelles, et elles fonctionnent à partir d’énergies propres comme la géothermie, l’énergie solaire et la biomasse.
En raison du changement climatique, l’horticulture sous serre de haute technologie est devenue un must pour notre approvisionnement alimentaire. “Depuis la pandémie de Covid-19, les pays cherchent à être autosuffisants”, avance Niek Depoorter. “Ils examinent les possibilités de développer l’horticulture dans des lieux extrêmes comme les déserts. Nous pensons même à l’espace, où il est envisageable de faire pousser des plantes dans un environnement contrôlé. Mais les principaux moteurs demeurent les consommateurs – et donc les grandes chaînes de distribution – qui souhaitent accéder toute l’année à la même qualité de légumes, de fruits et d’aromates.”
Technologie rentable
Les serres high-tech d’Arvesta sont une technologie rentable à l’exportation. “Voici 20 ans, nous réalisions 80% de notre chiffre d’affaires en Belgique: aujourd’hui, 70% proviennent de l’étranger, comme le Moyen-Orient et l’Australie”, chiffre Niek Depoorter. “Nous continuons à valoriser ce savoir-faire en Belgique pour pouvoir nous développer et nous améliorer avec nos clients belges.”
“Depuis des années, nous comptons parmi nos clients une entreprise horticole de premier plan de 80 hectares, qui utilise nos serres de haute technologie. Grâce à notre savoir-faire, nous les aidons à accroître en permanence leur rendement et leur durabilité. Les rendements de leurs cultures sous lampe ont doublé en 10 ans.”
Notre système de gouttières mobiles permet de réduire jusqu’à 80% les besoins en eau.
Expertise en interne
L’horticulture sous serres de haute technologie apporte également une réponse au défi que représente la pénurie de main-d’œuvre. La technologie permet en effet de travailler dans de meilleures conditions ergonomiques et n’exige qu’un opérateur par hectare, contre cinq dans les serres traditionnelles.
“Malgré tout, l’expertise horticole reste nécessaire”, nuance Niek Depoorter. “Elle n’est pas facilement extensible. C’est pourquoi nous misons beaucoup sur la digitalisation et les serres intelligentes. L’étape suivante consiste à faire appel à l’intelligence artificielle pour déterminer comment intervenir pour chaque culture dans chaque situation. Cette association entre la technologie et le savoir-faire de centres de connaissances comme ILVO et le jardin expérimental de Wavre-Sainte-Catherine constitue un énorme atout pour Arvesta.”