“J’ai toujours trouvé très précieux les regards externes sur le fonctionnement de notre entreprise”, avance Bart Van Acker, Managing Director de Quality by Design (QbD), un bureau de conseil pour les entreprises actives dans le secteur des sciences de la vie. “Lorsqu’on m’a présenté le concept Best Managed Companies, je n’ai pas hésité: nous devions y participer.”
Ces derniers mois, QbD a reçu à plusieurs reprises la visite de coaches qui ont accompagné l’entreprise dans le programme Best Managed Companies fin 2019.
“Ils nous ont donné de très bons conseils: nous avions transcrit notre stratégie sur papier l’an dernier, mais il était possible d’améliorer sa diffusion au sein de l’organisation”, illustre Bart Van Acker. “Nous avions établi un plan d’action et savions qui allait faire quoi, mais nous n’avions rien prévu pour contrôler notre progression chaque mois. C’est l’une des faiblesses que les coaches ont immédiatement mises en lumière.”
Réussite
Autre point à améliorer: l’analyse des risques opérationnels. “Si nous accumulions les succès, nous nous arrêtions trop peu aux risques potentiels”, poursuit Bart Van Acker.
“Notre monde évolue rapidement – voyez la crise du coronavirus. Il est indispensable d’identifier ce genre de risques. Comment réagirions-nous au départ de figures-clés de l’entreprise? À l’absence de certains collaborateurs pour cause de maladie de longue durée? Nos coaches nous ont rappelé l’importance de toutes ces questions.”
Comment réagirions-nous si des figures-clés de l’entreprise venaient à la quitter? Nos coaches nous ont rappelé l’importance de ce type de question.
Des coaches qui se sont d’ailleurs montrés très impressionnés par la manière dont QbD gérait ses chiffres. “Pour une entreprise de plus de 200 collaborateurs dans le monde, notre reporting en temps réel est au point. Nous disposons de toutes les informations nécessaires pour garder notre évolution sous contrôle.”
Acquisition
Ils ont également applaudi l’ambition de QbD. L’entreprise veut grandir par acquisitions. La direction avait ainsi établi une liste de candidats européens intéressants… Cependant, une opération de rachat l’an dernier n’a pas eu les résultats souhaités.
“Honnêtement, cela nous a confirmé que ce n’était pas notre métier”, reconnaît Bart Van Acker. “Nous voulons travailler avec un partenaire externe capable de nous accompagner. Mon ambition est toujours de faire de QbD une entreprise d’envergure internationale.”
L’innovation et la durabilité jouent un rôle majeur dans ce cadre. “Notre secteur connaît une rotation du personnel relativement élevée chez les jeunes diplômés. Pourtant, notre premier collaborateur travaille toujours ici. Je lui dis souvent que, s’il veut collaborer à des projets innovants et sympas, il doit rester chez nous. Et ça marche! (Il rit.)”
Vidéoconférence
La crise du coronavirus n’a qu’un impact relativement limité sur QbD. “La plupart de nos clients fabriquent des produits médicaux, ce sont des entreprises essentielles qui ne peuvent interrompre leurs activités”, explique Bart Van Acker.
“Nous tentons de travailler à distance et cela fonctionne. La semaine dernière, j’avais une réunion à Hasselt à l’agenda. En principe, une réunion de ce type me prend quatre heures et demie, surtout en raison du déplacement. Nous avons organisé une vidéoconférence et bouclé l’affaire en une heure et demie. Tout le monde est désormais beaucoup plus ouvert à ces possibilités.”