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"Participer aux Best Managed Companies exige de s'autoévaluer en permanence"

Jean-Pierre Wuytack, CEO de Vandersanden Group

Jean-Pierre Wuytack, CEO du groupe Vandersanden depuis 1988, se souvient très bien de la question que le coach Best Managed Companies lui a posée en décembre 2019: “Votre entreprise est-elle armée contre une éventuelle crise économique? Quelques mois plus tard, la pandémie de coronavirus éclatait.”

Vandersanden Group, la plus grande entreprise familiale européenne spécialisée dans les briques, était en réalité très bien préparé à la crise du Covid-19. “À une haute conjoncture succède généralement une conjoncture basse: nous tenons toujours compte de cette alternance”, déclare son CEO, Jean-Pierre Wuytack. “C'est pourquoi nous aspirons à l'autonomie financière. Nous limitons délibérément notre ratio d'endettement et nous nous développons prudemment en fonction des ressources disponibles.”

L'entreprise avait préparé un plan d'action de crise. Grâce à ce dernier, elle a d’ores et déjà digéré le “coronachoc”. “Nous avons traversé une brève courbe en V”, confie Jean-Pierre Wuytack. “En avril, nos ventes de pavés et de briques et plaquettes de parement ont chuté de 25%. En mai, nous avons limité cette baisse à 20%. Aujourd'hui, nous sommes revenus aux niveaux d’avant la crise. Même si, bien entendu, personne ne peut prédire l'impact de la pandémie dans le secteur de la construction l'année prochaine.”

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Trois à la suite

Vandersanden Group a reçu le label Best Managed Companies trois années de suite. Ce n'était pas aussi simple qu’il y paraît, cependant. Car ce label n'est pas automatiquement renouvelé.

“Le programme Best Managed Companies exige une autoévaluation continue”, pointe Jean-Pierre Wuytack. “J’y vois le moyen idéal de vérifier chaque année si nous avons mis en œuvre la stratégie que nous avons définie. Cela revient à réussir un examen prestigieux… avec une grande distinction, car la barre est placée haut! Toute entreprise obtenant une note inférieure à 8/10 pour l'un des critères sur lesquels le jury externe évalue les opérations commerciales, ne peut obtenir le label – bien que, dans ce cas, cette entreprise a la chance d’identifier ses points faibles. Obtenir le label est donc un honneur.”

À une haute conjoncture succède une conjoncture basse. Et nous en tenons toujours compte.

Jean-Pierre Wuytack
CEO du groupe Vandersanden

Nouvelles visions

Aux yeux du CEO, les questions posées par les coaches de Deloitte Private au cours du programme Best Managed Companies se sont avérées particulièrement précieuses. “Remettre en question sa propre gestion de manière critique génère de nouvelles idées. Vous exploitez ces connaissances afin de renforcer votre stratégie commerciale.”

Pour Vandersanden Group, cela s'est traduit par l'ambition d'accélérer la numérisation au lendemain de la crise du coronavirus. Et ce, tant dans le domaine de la production et de l'administration que du commerce électronique via, entre autres, des applications pour ses clients.

Négatifs en CO2

Pour l’avenir, Vandersanden Group vise un entrepreneuriat encore plus durable et socialement responsable. En se concentrant davantage sur l'économie circulaire, par exemple. “À long terme, nous voulons être la première entreprise au monde à produire des briques neutres en CO2, puis des briques négatives en CO2”, déclare Jean-Pierre Wuytack.

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Les briques sont actuellement cuites à 1.100 °C. “Ce processus exige beaucoup d'énergie. Nous sommes en train de réinventer toute notre gamme de produits et notre processus de production.”

À cette fin, Vandersanden Group développe entre autres des pièges à CO2, qui “filtrent le CO2 de nos gaz de combustion. Le résidu est un produit minéral qui peut être utilisé comme amendement du sol ou comme engrais.”

“Le CO2 capté intervient dans la fabrication de nouvelles briques de parement en calcaire synthétique, à partir d'un résidu, le Carbinox, issu du recyclage des scories de la production d'acier”, conclut Jean-Pierre Wuytack. “Il s'agit de briques CO2-négatives qui capturent le gaz carbonique et contribuent ainsi à la résolution du problème climatique.”

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