Durant la crise du coronavirus, Thomas & Piron a fait preuve d’une résilience qui justifie amplement l’obtention du label Best Managed Companies de Deloitte Private, Econopolis et KU Leuven en 2019. Et la seconde participation du groupe de construction, cette année, a été l’occasion d’un “refresh important”, souligne son CEO, Edouard Herinckx.
Lorsqu’on lui parle de pandémie de coronavirus, Edouard Herinckx adopte une vision résolument positive. “Le Covid-19 a créé en interne une solidarité, une solidité entre les équipes de Thomas & Piron encore plus forte qu’auparavant”, indique le CEO du groupe de construction familial, fort de quelque 2.400 salariés.
“Nous avons géré cette crise tous ensemble, avec tous les pôles du Groupe, afin de prendre des mesures cohérentes, uniformes et solidaires pour assurer la sécurité de nos collaborateurs et de nos clients. Nous avons connu une remise en route très rapide et agile – c’est aussi l’avantage de ne pas être un grand groupe à la structure lourde. Et même si l’impact sur nos activités en 2021 est difficile à prévoir, nous travaillons encore mieux qu’avant la crise. Et c’est tout bénéfice pour nos clients.”
“Une grande fierté en interne”
S’améliorer en permanence, optimiser sa structure, renforcer ou créer des outils de gestion, assurer la résilience de l’entreprise: tels sont aussi les objectifs du programme Best Managed Companies. Un label que Thomas & Piron a décroché pour la première fois l’an dernier, et qu’il conserve en 2020. “Ce fut d’abord une grande fierté en interne”, confie Edouard Herinckx. “Oui, nous avons des labels de type ISO, mais le programme Best Managed Companies apporte véritablement une autre dimension. C’est une étape supplémentaire dans la reconnaissance de notre travail, avec une échelle internationale, des ponts jetés avec d’autres secteurs que le nôtre… Cela élargit l’esprit.”
Oui, nous avons des labels de type ISO, mais le programme Best Managed Companies apporte véritablement une autre dimension. C’est une étape supplémentaire dans la reconnaissance de notre travail.
Outre une forte adhésion au sein des équipes – “notre équipe de communication a choisi d’afficher ce label durant six mois sur l’écran d’accueil des visiteurs de notre siège de Wierde, ce qui est tout de même un signe!”, sourit le CEO – ce succès a connu des effets en termes de networking. “Avec, aussi, un côté fédérateur sur les réseaux sociaux.”
Un conseil: nommer un pilote
Le coach Best Managed Companies jette un regard extérieur sur le fonctionnement de l’entreprise, “et c’est très précieux. Il nous a permis de remettre en cause certains de nos automatismes, et de pointer ce que nous ne faisions pas encore. Nous avons pris conscience de l’importance du suivi des indicateurs de satisfaction au sein même de l’entreprise, ainsi que des mesures d’auto-contrôle en interne.”
Pris “un peu de cours” lors de sa première participation au programme Best Managed Companies, Edouard Herinckx a un conseil à donner aux futurs participants: “Nommez un pilote dans la maison, un profil plutôt généraliste chargé d’orchestrer le processus. Et si je devais refaire une chose différemment, je chercherais à emporter davantage encore l’adhésion de tous en impliquant d’emblée, outre la Holding, tous les patrons de pôle. Et ce, afin de rallier l’ensemble de nos troupes, tant en bottom-up qu’en top-down.”
Plus de surprise cette année, cependant. “À mes yeux, notre deuxième participation constitue un refresh important”, conclut le CEO de Thomas & Piron. “Nous avons gagné du temps, la routine s’est mise en place sans heurt. Bien sûr, nous savons que des sujets comme la diversité, la présence de femmes dans les différentes directions, nécessitent encore du travail. Mais nous nous attelons à changer les choses. Et un label comme celui des Best Managed Companies nous y aide, incontestablement.”