L’athlète Léa Bayekula a remporté deux médailles d’or aux Jeux paralympiques cet été. À bord de sa BMW iX1 adaptée, elle freine et accélère directement au volant. Et entre dérapages contrôlés et freinages d’urgence, elle a vécu des sensations fortes sur la piste d’entraînement de BMW à Rotselaar. Revivez-les avec elle dans ce 5e épisode du podcast Future Lanes.
Tout le monde a entendu son nom cet été. Championne de vitesse belge, double médaille d'or aux Jeux paralympiques de Paris, Léa Bayekula a un usage bien à elle de sa BMW iX1.
L’athlète paralympique a reçu Fanny De Leenheer, Corporate Communication Specialist chez BMW Group Belux, dans la salle de sport où elle s’entraîne lorsque la météo ne permet pas de le faire en extérieur.
Dans ma iX1 électrique adaptée, j'ai une plaque sur les pédales. Au volant, j'ai le frein à droite et l'accélérateur à gauche.
“Ici, je n'ai pas besoin de la vitesse”, confie-t-elle. “En salle, je peux réaliser plusieurs types d'exercices, cela change de la piste – on est vraiment concentrés, pas le temps de s'arrêter! Sur piste, je peux monter, en fonction de la météo et de ma forme, jusqu’à 34 km/h sans m’en rendre compte.”
Lorsqu’on entend le bruit de percussion que produisent ses mains gantées quand elles frappent les roues de son wheeler, son fauteuil de course, on n’a aucun mal à la croire.
Cette spécialiste belge du sprint est née avec un spina bifida, une malformation congénitale qui peut entraîner des problèmes moteurs. Chez Léa Bayekula, la maladie limite la mobilité du bas du corps, bien qu'elle puisse marcher.
Le fauteuil roulant et la voiture sont pour elle des outils essentiels de son autonomie et de sa puissance. Son iX1 électrique est d’ailleurs adaptée à ses exigences de conduite au volant: “J'ai une plaque sur les pédales. Au volant, j'ai le frein à droite et l'accélérateur à gauche.”
“Franchement c’est super, j'apprends beaucoup”
En tant que BMW Friend, l’athlète s’est vu offrir par la marque premium allemande une session de conduite très particulière: un “slip cursus”, ou cours de glisse, dispensé par une légende chez BMW Belux, Danny Janssens, Chief BMW Driver Training.
Direction la piste d'entraînement de Rotselaar. Elle ressemble à un grand parking avec des cônes disposés par-ci par-là, arrosé par des jets d'eau pour humidifier le goudron et faciliter les dérapages à venir. Freinage d’urgence, évitement d’obstacle, session de drift, pneus qui crissent… L’expérience de conduite est impressionnante.
Je n'ai jamais donné un cours où l’on doit apprendre à accélérer. En matière d'accélération, tout le monde est volontaire. Pour le freinage, on est plutôt radin!
“Année après année, on constate qu'on doit toujours apprendre aux gens à freiner”, souligne Danny Janssens. “Je n'ai jamais donné un cours où l’on doit apprendre à accélérer. En matière d'accélération, tout le monde est volontaire. Pour le freinage, en revanche, on est plutôt radin!”
“Franchement c’est super, j'apprends beaucoup – c'est vrai que l'évitement n’est pas toujours quelque chose de facile”, indique Léa Bayekula. “Parce qu'ici, la roue est dirigée par les yeux et le freinage par la main”, analyse Danny Janssens.
“Et quand ces deux dimensions se rejoignent, ça passe. Quelques dixièmes de seconde séparent le moment où l’on décide de freiner et celui où les freins entrent en action. Or, une vitesse de 100 km/h correspond à 28 mètres à la seconde. Léa, vous qui travaillez beaucoup avec des dixièmes et des milliers de seconde, vous comprenez cela mieux que quiconque: vous roulez sur une autoroute, vous vous demandez ce que vous allez manger ce soir, et soudain vous devez freiner. Cette seconde de décalage représente 28 mètres parcourus avant que vous ne touchiez la pédale de frein.”