L’assurance hospitalisation collective : une offre en vogue dans les rémunérations alternatives

À l’heure de la guerre des talents, qui voit de nombreuses entreprises rencontrer des difficultés pour engager du personnel, voire garder celui qu’ils ont patiemment formé, la recherche de solutions alternatives à la rémunération en monnaie sonnante et trébuchante est devenue un sujet brûlant.

Parmi les solutions proposées sur le marché, qui vont de l’assurance groupe à un bonus individuel en passant par des offres de mobilité variées, l’assurance collective hospitalisation semble moins connue, alors qu’elle figure parmi les avantages très appréciés des collaborateurs pour un coût relativement modeste pour l’entreprise.

Lorsque l’on sait que la facture d’une hospitalisation peut s’alourdir très rapidement, l’assurance hospitalisation est ainsi perçue comme un bel avantage.

Stéfan Derval, de l’agence d’assurances CBC GDH à Genappe, témoigne de l’intérêt porté par les dirigeants d’entreprise qu’il rencontre.

“Ce produit étant moins connu que l’assurance groupe traditionnelle et que d’autres avantages comme l’offre de voiture ou de vélo, lorsque nous rencontrons un dirigeant d’entreprise, nous lui parlons invariablement de l’assurance hospitalisation collective.
Nous mettons l’aspect financier en avant dans la mesure où le coût est moindre, donc plus intéressant qu’une souscription en personne physique. D’autant que les membres de la famille peuvent bénéficier de ce tarif avantageux et donc être intégrés dans l’hospitalisation collective de la société du dirigeant. Enfin, le patron indépendant peut lui aussi s’affilier à cette assurance collective.”

Ce qui convainc les dirigeants d’entreprise selon Stéfan?

“On parle ici de tout dirigeant d’entreprise, que celle-ci occupe beaucoup ou peu de salariés. L’argument le plus écouté est bien sûr l’avantage de fidélisation à un coût très compétitif. Vient ensuite, pour les entreprises de cinq travailleurs ou plus, la facilité de souscription. De fait, dès qu’il y a cinq affiliés principaux, c’est-à-dire cinq salariés dans l’entreprise, CBC ne demande pas de compléter un questionnaire médical. Les membres de la famille des travailleurs concernés ne devront pas non plus compléter ce questionnaire s’ils adhèrent à la police collective hospitalisation dans les deux mois de l’affiliation du travailleur.”

Ces arguments suffisent généralement à convaincre les dirigeants d’entreprise d’étudier la proposition. Pour le bien-être de leur personnel et de leur organisation!