Outlook H1 2019
Le premier trimestre 2019 sera-t-il stable ou plutôt volatil ?
Après une année 2017 exceptionnellement calme, l’investisseur a été confronté en 2018 au retour de la volatilité sur les marchés internationaux. Cette volatilité devrait se poursuivre en 2019. Notamment en prévision d’une normalisation plus poussée de la politique monétaire dans le courant de 2019, y compris en Europe. De plus, la tendance persistante au protectionnisme et aux tensions commerciales, en particulier entre les États-Unis et la Chine, et l’incertitude quant à l’évolution de défis politiques – tels que le processus du Brexit vers la fin mars et la situation budgétaire en Italie – peuvent continuer à agiter les marchés. En revanche, après une année boursière 2018 difficile, les valorisations sont redevenues attrayantes. Mais il reste crucial de se montrer sélectif, et nous prévoyons que les actions plus défensives affichant des flux de cash-flow plus vigoureux et des dividendes stables offriront de belles occasions dans la phase tardive d’expansion économique actuelle.
Après une année boursière 2018 difficile, les valorisations sont redevenues attrayantes, mais la sélectivité reste indispensable.
Marchés en croissance : où voyez-vous les meilleures opportunités ?
Nous prévoyons que la croissance économique se poursuivra dans les marchés émergents au cours des prochaines années. Contrairement aux marchés développés, les marchés émergents se situent encore dans un stade précoce du cycle économique. Les fondements économiques y sont généralement positifs et que l’inflation y est de mieux en mieux maîtrisée. Les valorisations – tant des actions que des obligations – y semblent aussi devenues plus attrayantes. Toutefois, les marchés en croissance ne forment pas un ensemble homogène : les moteurs économiques et la stabilité politique varient fortement entre, par exemple, l’Amérique latine, l’Europe de l’Est et l’Asie, mais aussi entre les pays eux-mêmes. Un facteur important dans le choix des marchés émergents est la mesure dans laquelle un pays pourra résister face aux risques plus grands qui menacent sa région, à savoir les tensions commerciales, un dollar (trop) fort et les taux américains défavorables.