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"L'optimisme revient sur les marchés"

“En guise de protection, les obligations d’État américaines à long terme peuvent offrir une diversification intéressante aux rendements actuels.” - JUAN NEVADO, gestionnaire de fonds chez M&G

M&G Investments

Faut-il s’attendre à une croissance aux États- Unis après cette élection présidentielle mouvementée? Quelles évolutions ou possibilités entrevoyez-vous en la matière? Il est clair que le marché boursier américain se sera considérablement redressé au cours du second semestre de 2020. Je pense en particulier au secteur de la technologie, qui fut le grand gagnant du style de vie induit par le confinement. Les valeurs cycliques du marché américain continuent également d’offrir un potentiel de hausse intéressant aux niveaux de valorisation actuels – les banques, notamment. Si l’on considère les effets plus larges des élections américaines, la présidence de Joe Biden devrait contribuer à alléger la pression sur le commerce mondial. Cela profitera aux pays d’Europe et d’Asie fortement exposés à la croissance mondiale. L’absence d’une “vague bleue” de mesures de soutien des démocrates signifie par ailleurs que la politique est susceptible de suivre une voie plus modérée.

Comment se profile 2021 à vos yeux? Êtes-vous plutôt optimiste ou pessimiste? Quels sont les risques et opportunités? L’équipe multi-asset de M&G n’essaie pas de prédire l’évolution des marchés mais se concentre sur l’évaluation des valorisations par rapport au contexte économique à un moment donné. Or, si l’on considère les forces qui sont plus que susceptibles d’animer les marchés en 2021, il nous semble qu’un grand optimisme est déjà de mise aujourd’hui. Un optimisme fondé sur l’apparition d’un vaccin contre le Covid-19 et sur la présidence de Joe Biden. Ce tableau, marqué par une appétence accrue pour le risque, s’accompagne actuellement d’un climat d’inflation favorable et d’un engagement des banques centrales à poursuivre leurs mesures de soutien. Compte tenu de ce regain d’optimisme et de la récente reprise des valeurs cycliques sur les marchés, nous avons donc tactiquement réduit notre exposition aux actions. En revanche, en ce qui concerne l’allocation stratégique, nous restons légèrement surpondérés sur les actions, avec une préférence pour les secteurs sensibles au cycle économique. En guise de protection, les obligations d’État américaines à long terme peuvent offrir une diversification intéressante aux rendements actuels en cas d’événement risqué. 

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