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Des marchés impatients de dépasser le pic de l’inflation et des taux

Marc Danneels, Chief Investment Officer de Beobank

Beobank

Dans ce contexte baissier, quelle stratégie conseillez-vous à vos clients en matière de fonds?

Dans ce contexte de stagflation, nous nous attendons à de nouvelles corrections au niveau des fonds d’actions. Nous nous sommes protégés via des stratégies long-short dans plusieurs régions et continuons à miser sur les fonds d’actions défensifs et des secteurs comme les soins de santé. Dans le même temps, nous restons attentifs à tout rebond en cas de moins mauvaises nouvelles qu’attendues faisant remonter le moral du marché.

Après une période de fortes corrections, il existe des opportunités dans des segments obligataires de qualité. Les yields se situent à nouveau à des niveaux intéressants et de nombreuses augmentations futures de taux semblent déjà intégrées. C’est pourquoi nous pensons accroître progressivement les durations vers une position neutre, mais plutôt via des bons du Trésor américains et des produits investment grade qu’en Europe. Nous continuons également à parier sur les stratégies flexibles fixed income car nous nous attendons encore à une forte volatilité sur les marchés des taux.

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Les valorisations d’actions ne reflètent pas encore l’érosion attendue de la rentabilité des entreprises dans un scénario de stagflation.

Marc Danneels
Chief Investment Officer de Beobank

De nombreux choix dépendent de la conviction que le plancher boursier a été atteint ou non. Qu’en pensez-vous?

Les valorisations basses que nous connaissons offrent des possibilités de courts bear market rebounds si les marchés perçoivent des signes moins pessimistes qu’attendu, surtout du côté de l’inflation. Mais nous ne prévoyons pas pour le moment de renversement de la tendance baissière à court terme, car les valorisations d’actions actuelles ne reflètent pas encore l’érosion attendue de la rentabilité des entreprises, notamment à cause de l’impact de la hausse des coûts sur les marges et de l’effet de l’inflation sur la consommation. Avant de parler de “plancher”, nous devrons donc observer d’abord des signes de révision à la hausse des bénéfices. En outre, il est crucial d’évaluer quand les banques centrales mettront fin à leurs hausses de taux et (re)prendront leur “pivot” en direction d’une politique monétaire de soutien. Nous estimons que ce pic de taux sera atteint lors du second semestre de 2023.

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