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La Banque Van Breda remporte le Best Workplaces Award 2024

©Great Place To Work

Le meilleur employeur de notre pays? La Banque Van Breda. Cette banque privée a en effet décroché le Best Workplaces Award dans la catégorie “grandes entreprises”. Ce prix, décerné par Great Place To Work et la Vlerick Business School, est une certification que les employeurs se voient attribuer sur la base des commentaires positifs de leurs employés. Pour que les entreprises se distinguent, “la confiance et le respect sont des paramètres essentiels”, déclare Koen Dewettinck, CEO de Great Place To Work Belgium.

Dans la catégorie des grandes entreprises, la Banque Van Breda l'a entre autres emporté sur Pauwels Consulting et Chaussures Torfs, qui complètent le top 3. La banque a aussi décroché le prix de la sustainable recognition.

“Avec ce prix, nous récompensons les employeurs qui obtiennent un score élevé auprès de leurs employés sur une longue période en termes de reconnaissance et d'appréciation”, éclaire Astrid Vandenbroucke, manager chez Great Place To Work.

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L'attribution de ces deux prix n'est pas le fruit du hasard. “Les tendances se succèdent dans les ressources humaines, mais nous constatons que les meilleurs employeurs excellent invariablement dans des thèmes comme celui de la confiance”, déclare Koen Dewettinck, CEO de Great Place To Work.

“Prenez une affirmation telle que ‘la direction tient ses promesses’. Parmi les 10 meilleurs employeurs, 75% des employés en moyenne sont d'accord avec cette affirmation, contre un maigre 49% dans les entreprises qui n'ont pas obtenu la certification. La confiance est un paramètre puissant et fragile tout à la fois. Une entreprise peut y travailler pendant des années et la perdre en un claquement de doigts!”

La clé, selon lui, réside dans l'authenticité. “Joignez le geste à la parole, c'est tout ce qui compte. Bien sûr, en tant qu'employeur, vous devez parfois prendre des décisions difficiles, mais votre communication doit être cohérente par rapport à un cadre de valeurs clair. De cette manière, même dans un monde qui évolue rapidement, vous vous assurez une prévisibilité et la confiance de vos employés.”

Les meilleurs employeurs excellent invariablement dans des thèmes comme celui de la confiance.

Koen Dewettinck
Great Place To Work

Autre thème qui fait la différence entre les bons et les excellents employeurs: le respect. Confrontés à l'affirmation “la direction demande activement aux employés de formuler des suggestions et y donne suite”, 84% des salariés des meilleurs employeurs approuvent. En revanche, parmi les entreprises non récompensées, à peine la moitié (54%) des employés valident l'affirmation.

“Il s'agit là aussi d'une question de communication”, analyse Koen Dewettinck. “Les employés se sentent-ils impliqués? Faites-vous preuve de transparence?” Notons que ce sont surtout les grandes entreprises qui semblent éprouver des difficultés à cet égard.

Autour de l'affirmation ‘les promotions sont accordées aux personnes qui les méritent le plus’, parmi les lauréats, les petites entreprises obtiennent un score nettement plus élevé que celui de leurs consœurs de plus grande taille: 79% contre 59%. D'une certaine manière, c'est logique, estime Astrid Vandenbroucke. “Dans les grandes entreprises, où tout le monde ne se connaît pas, la transparence représente un plus grand défi.”

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La carrière personnelle encouragée

Les bons employeurs se distinguent certes par la confiance et le respect, mais une tendance relativement nouvelle se dégage: “Force est de constater que les employeurs qui enregistrent de bons résultats sont, en moyenne, beaucoup plus enclins à investir dans des parcours individuels, tant en matière de compétences que de planification de carrière et de bien-être”, souligne Astrid Vandenbroucke.

Les employeurs qui obtiennent les meilleurs résultats misent davantage sur le déploiement de parcours individuels.

Astrid Vandenbroucke
Great Place To Work

Cela implique, par exemple, un coaching individuel, des parcours de carrière personnels, une politique proactive en matière d'épuisement professionnel. Koen Dewettinck y voit une réponse à l'étroitesse persistante du marché du travail: “Alors que les entreprises avaient l'habitude de rédiger une offre d'emploi spécifique et de rechercher ensuite le candidat idéal, elles partent aujourd'hui plus souvent de l'individu. Quels sont ses points forts? Quelles sont ses ambitions?”

Cette approche personnalisée s'accompagne d'un défi: comment faire en sorte que chacun ait le sentiment de recevoir une part égale du gâteau? “Cela nous ramène à l'importance de la transparence”, conclut Koe Dewettinck.

“Bien sûr, pour des raisons de confidentialité, il n'est pas toujours possible de communiquer autour des promotions spécifiques ou des trajectoires personnelles. Mais ce n'est pas non plus nécessaire. Soyez clair par rapport aux procédures et aux règles de base, et veillez à ce que la direction soit accessible. Ce n'est pas un hasard si les meilleurs employeurs obtiennent de très bons résultats sur ce dernier point, soit 90%.”

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