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Gestion de l'eau: moins d'imperméabilisation, plus d'infiltration

Katrien Nottebaert, directrice commerciale chez wienerberger

Le changement climatique affecte notre pays: des pluies torrentielles entraînent de plus en plus souvent des inondations, tandis que les sécheresses persistantes font baisser les niveaux des nappes phréatiques. Des directives régionales et urbanistiques obligent les particuliers, les entreprises et les pouvoirs publics à prendre des mesures toujours plus strictes en matière de gestion durable de l'eau lors de nouvelles constructions et de rénovations. “Dans ce contexte, les innovations intelligentes sont indispensables”, déclare Katrien Nottebaert, directrice commerciale chez wienerberger.

Pour lutter contre les effets du changement climatique, la réglementation flamande sur les eaux pluviales par exemple se concentre sur trois grands principes. Tout d'abord, elle met fortement l'accent sur l'infiltration maximale des eaux de pluie: celles-ci doivent pouvoir s'infiltrer autant que possible sur place dans le sol, grâce à une réduction des surfaces imperméables et à une plus grande place accordée aux solutions de drainage naturel.

L'évacuation vers les égouts est quant à elle limitée au maximum, ce qui réduit la pression sur les infrastructures et diminue le risque d'inondation.
Enfin, une attention particulière est portée à la capacité de rétention, ce qui signifie que l'eau de pluie doit également être temporairement stockée pour éviter un écoulement excessif.

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Défis dans les zones urbaines

Alors que ces règles sont relativement faciles à appliquer dans les zones rurales, la perméabilité des sols dans les zones urbaines constitue un défi nettement plus important. Dans les centres-villes, où de nombreuses surfaces sont imperméabilisées par l'asphalte, le béton et les bâtiments, il reste peu d'espace pour que l'eau de pluie s'infiltre dans le sol. Cela complique la gestion à la fois des inondations et des sécheresses, deux extrêmes qui se produisent de plus en plus fréquemment en raison du changement climatique.

“La Flandre veut stopper l'augmentation nette des surfaces imperméables d'ici à 2050, avec une étape intermédiaire visant une réduction de 20%”, précise Katrien Nottebaert.

Solutions innovantes

Le secteur de la construction contribue à cet effort par le biais d’innovations spécifiques. Une solution innovante pour réduire l'imperméabilisation des sols est le pavé en terre cuite drainant Passaqua, un produit révolutionnaire qui combine durabilité et esthétique.
“Grâce aux écarteurs, ce pavé crée lors de la pose un joint de 6 mm de large qui permet à l'eau de passer, même lors de fortes pluies”, note Katrien Nottebaert.

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“Les pavés en terre cuite qui laissent l'eau s’infiltrer sont une alternative viable pour les surfaces perméables.”

Katrien Nottebaert
directrice commerciale chez wienerberger

“C'est le seul produit en terre cuite sur le marché qui répond à l'exigence de 10% de joints pour être considéré comme perméable à l'eau.”
Le produit a été testé de manière approfondie dans le Quartier Durable à Waregem. Une décennie plus tard, les pavés sont toujours perméables à l'eau, ce qui souligne leur longue durée de vie.

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Aussi pour un usage privé

“Récemment, une variante plus fine de 6 cm au lieu de 8 cm de hauteur a été introduite, spécifiquement pour un usage privé dans les cheminements de jardin, les terrasses, les allées et les parkings”, ajoute Katrien Nottebaert. “Moins de matière, cela signifie moins d'impact environnemental et un coût inférieur.”
Le pavé en terre cuite perméable à l'eau est facile à poser sur une fondation adaptée et infiltrante. Les écarteurs en rendent la pose pratique et rapide. Une fois les joints remplis de gravier et compactés, le travail est terminé.

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