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Logement social: la SLRB mise sur les partenariats public-privé

©BGHM-SLRB

La demande de logement public explose à Bruxelles, ville en pleine croissance démographique, où la population augmente au rythme de 8.000 à 10.000 unités nouvelles chaque année. Pour construire plus vite malgré le manque de foncier, la SLRB lance un partenariat public-privé avec appel à projets européen portant sur 500 logements moyens

La Région de Bruxelles-Capitale compte désormais 1,2 million d'habitants. Quelque 43.000 demandes de logement social y sont instruites, soit 20.000 de plus qu'il y a 10 ans. "La démographie constitue un défi, car la puissance publique doit fournir les équipements et infrastructures adaptés – crèches, écoles, transports, etc. – mais elle est aussi et avant tout une chance", relève Yves Lemmens, directeur général de la SLRB (Société du logement de la Région de Bruxelles-Capitale).

"C'est le signe d'une dynamique dans laquelle nous souhaitons nous inscrire en proposant des logements de qualité et abordables. C'est encore possible dans une ville comme Bruxelles, à la différence de Londres, par exemple. L'ensemble des pouvoirs publics est mobilisé vers cet objectif, et nous disposons de moyens financiers et d'outils pour assurer notre rôle social et économique."

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500 logements

L'un des principaux obstacles à la réalisation rapide de logements est le manque de foncier (notamment de terrains directement constructibles). Pour contourner cet écueil et diminuer les délais de livraison, la SLRB a décidé de recourir au partenariat public-privé. Elle l'a déjà utilisé pour quelques projets ponctuels et en a été satisfaite; elle souhaite désormais s'en servir plus fréquemment. Elle vient donc de lancer un appel à projets européen pour 500 logements (les offres doivent concerner au minimum 50 unités de logements, dont elle attend les résultats pour le 16 juin.

L'avantage décisif du privé? Une structure en consortiums, qui permet de rentabiliser au mieux le temps sur les chantiers. Cette cohérence d'ensemble contribue aussi à un haut niveau de qualité du résultat. Les candidats seront départagés – en septembre ou octobre, selon le nombre de dossiers déposés – sur la qualité des terrains qu'ils apporteront et sur l'expertise dont leurs équipes disposent.

Bruxelles, une ville de mixité

"Avec nos projets, nous voulons démontrer que tout le monde gagne à entretenir une mixité harmonieuse des fonctions et des populations. Et ainsi contribuer à améliorer l'image du logement public à Bruxelles. Pour chaque projet, nous veillons à impliquer tous les groupes concernés: riverains, promoteurs, STIB, police, etc."

Plus largement, la SLRB évoque un véritable changement de culture dans le logement social, avec une approche beaucoup plus qualitative. Et notamment des jurys chargés d'évaluer la qualité architecturale des projets et leur insertion dans le tissu urbain. "Ces jurys s'attachent également à des critères de qualité de vie, de durabilité, de confort thermique et acoustique", complète Yves Lemmens.

"Logement social rime désormais avec toitures vertes, panneaux solaires, récupération des eaux de pluie, potagers, etc. Tout cela participe à un respect du bâti, du quartier, donc du voisin. Nous sommes fiers de prendre part à cette nouvelle dynamique urbaine, où les citoyens deviennent acteurs de leur ville."

©BGHM-SLRB

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