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Ce vendredi est une date importante pour Solvay. Maxime Vande Weyer, journaliste au service "Entreprendre" de L’Echo, et Michel Ernst, stratégiste "actions" chez CBC Private Banking, nous expliquent pourquoi.

"Split", savez-vous ce que signifie ce mot anglais? À l’écoute, il résonne comme une sorte de dérapage incontrôlé, alors que, bien au contraire, il s’agit d’un virage bien réfléchi par Solvay. L’une des plus illustres entreprises de notre pays a décidé de se scinder en deux, de se dissocier – c’est ce que veut dire le verbe "to split" –, après 160 années d’existence.

Deux nouvelles entités ont été imaginées: la première, appelée Syensqo, reprendra les activités de croissance du groupe et la seconde, du nom de Solvay, conservera les activités historiques, comme la production de carbonate de soude.

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L'actuelle CEO, Ilham Kadri, qui a piloté l’opération, prendra les rênes de Syensqo. Philippe Kehren, actuel président de la division "carbonate de soude" dirigera Solvay.

Les actionnaires seront-ils gagnants dans cette affaire? Dans quel but cette opération a-t-elle été menée? Et quel rôle Ilham Kadri va-t-elle jouer dans le futur?

C’est pour répondre à ces questions que Maxime Vande Weyer, journaliste au service "Entreprendre" de L’Echo, et Michel Ernst, stratégiste "actions" chez CBC Private Banking, sont les invités de ce Brief spécial.

Présentation: Guillaume Cordeaux.

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