Alexia Weill a reçu l'équipe de Tracker, au milieu des montagnes suisses, à la Maison Visinand de Montreux pour nous parler de sa première collection de NFT. La sculptrice franco-suisse a en effet réalisé plusieurs œuvres digitales pour l'exposition "émotions numériques". 

Dans ce 37e épisode du podcast Tracker, la plasticienne nous explique comment elle s'y prend pour confectionner une sculpture numérique après avoir enfilé son casque de réalité virtuelle. Alexia jongle avec de multiples outils informatiques pour transformer ses créations, parfois très volumineuses, en NFT. "Le numérique me donne accès à un nouvel univers où tout est permis", se réjouit-elle.

Qui dit NFT, dit cryptomonnaies. Ainsi, Alexia a d'abord dû se constituer un portefeuille crypto afin de pouvoir "minter" ses NFT, c'est-à-dire les inscrire sur la blockchain. Elle considère d'ailleurs ses œuvres numériques comme complémentaires à ses sculptures matérielles.  Et elle précise: "Je n'adapte pas mon art à l'univers crypto, mais je me sers de cet univers pour l'adapter à mon art."

Blague ou contrat du futur

Par ailleurs, Alexia voit les NFT comme une opportunité pour les artistes. "Grâce aux NFT, nous pouvons toucher un pourcentage à chaque fois que notre oeuvre est revendue", détaille-t-elle.

"Il est difficile de savoir si les NFT ont réellement de l'avenir", analyse dans cet épisode Maxime Samain, journaliste à L’Echo, alors que la tendance NFT se tarit ces derniers temps. Au passage, il en profite pour nous expliquer comment "minter un NFT" dans les règles de l'art.

L’économiste chez Saxo Bank Christopher Dembik, grand amateur d’art et premier invité de la série Tracker Plus - dans laquelle plusieurs professionnels de la finance ouvrent leur portefeuille - nous partage son propre avis sur les NFT dans une stratégie de diversification de ses investissements.

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