Rémi est entré dans le marché des cryptomonnaies en plein Covid et, nous dit-il de but en blanc, "par appât du gain", avant de préciser que "quelqu'un qui dit qu'il n'est pas entré dans la crypto par appât du gain, c'est globalement un menteur".

Ingénieur de formation, Rémi ne se focalise à présent plus que sur le bitcoin, la première et la principale cryptomonnaie en circulation. "Je m'y intéresse avant tout parce qu'on a créé un système financier parallèle, pas pour investir", souligne ce Bruxellois parti à la conquête des mers.

La remontée inattendue du bitcoin

À l'heure d'écrire ces lignes, son bateau navigue quelque part au milieu de l’Atlantique pour le Cap Vert, pour ensuite rallier le Brésil. À chaque escale, Rémi rejoint des "bitcoiners", soit des personnes, comme lui, actives dans la promotion, l’explication ou l’analyse du bitcoin.  

Le nom de son voilier, Sato, est un clin d’œil au mystérieux Satochi Nakamoto, soit la personne qui a signé le protocole à l’origine de la cryptomonnaie la plus échangée à travers le monde. "Même si j'ai du soleil un jour sur deux sur mon bateau, c’est suffisant pour laisser tourner mon nœud bitcoin. C'est un petit clin d'œil à tous les gens qui critiquent le bitcoin sur sa consommation d'énergie", glisse, un brin va-t-en-guerre, le capitaine du Sato.

Le monde financier est prudent, voire circonspect, au moment d'analyser un tel actif décentralisé et qui n'est pas régulé. Le grand public est en revanche attiré par sa volatilité et, selon Rémi, "ne mesure absolument pas tous les risques. Avec le temps, tu découvres qu'il y a plein de projets crypto qui ne sont pas valables".

Gilles Quoistiaux, notre journaliste spécialisé dans les cryptos, est venu faire le point avec nous dans cet épisode sur la santé du marché crypto. Un marché en pleine remontée. Le bitcoin évolue actuellement autour des 40.000 dollars contre un peu plus de 16.000 dollars il y a moins d’un an.

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