Portail incontournable pour tout particulier qui veut acheter des actions et des ETF, les plateformes de courtage se livrent une guerre sans merci sur les frais qu'elles appliquent. Les courtiers, appelés aussi brokers, peuvent être des banques, des maisons de bourse ou des sociétés spécialisées dans les produits d’investissements.

Quelles sont les différences entre les brokers et quelles sont les implications pour leurs utilisateurs? Pour répondre à ces questions, nous avons invité dans le podcast Tracker Talk Sebastien Aguilar, fondateur de FIRE Belgium, et Xander Vlassenbroeck, journaliste financier à L'Echo.

"Les frais, ce n’est pas le critère le plus important pour un investisseur à long terme, tranche sans détour Sebastien Aguilar. Le plus important, c'est la sécurité d'application, et donc la sécurité des investissements."

Le visage de la communauté FIRE nous révèle même qu'il a très vite supprimé l’app de son courtier. "La garder va à l'encontre de ma stratégie d'investissement à long terme", explique Sebastien Aguilar. La posture est volontairement radicale. Il préfère ainsi se prémunir du "biais d'action" et de tout comportement dangereux avec son argent, à savoir agir sur son portefeuille dès qu'il reçoit une alerte sur son smartphone: "J'accède a mon compte que quelques fois par an, mais via l'application Web sur mon ordinateur, jamais avec mon téléphone.".

Courtiers et fiscalité

Parmi les autres critères à tenir en compte avant de jeter un œil sur la colonne "frais de transaction", nos deux invités ont cité "l'aspect pratique de l'application". "Il y a certaines plateformes qui, par exemple, ne permettent pas d'investir directement dans les ETF que vous voulez acheter en Belgique ou qui appliquent des frais disproportionnés sur certains marchés moins populaires", note Xander Vlassenbroeck.

La question des brokers étrangers a également été abordée dans le podcast. Certains d'entre eux vous aident à être fiscalement irréprochables et d'autres ne se soucient pas des spécificités belges en la matière.