Pépite, Namur
Pépite, Namur
© Cici Olsson

La sommelière Catherine Mathieu propose une table commune à Namur

Passionnée de vin, Catherine Mathieu était en salle du restaurant Cuisinémoi, une maison étoilée dans les mêmes murs. Elle crée à présent Pépite, une cave à manger dans un ancien quartier de Namur.

Voyages, découvertes et fraîcheur sont l’esprit de sa nouvelle adresse. Parmi les assiettes à partager, les sushis de légumes font l’unanimité. Produits d’excellente provenance, de fermes proches ou de maisons françaises réputées. Superbe carte des vins sélectionnés par la patronne, pour la plupart en biodynamie ou naturels.

LE RESTAURANT Une cave à manger. Le repaire se décline en profondeur, avec un bar comptoir à l’entrée, quelques tables, puis un second espace et la grande table. Déco chic, relax et conviviale.

AUX FOURNEAUX Kevin Pirlot fait partie des jeunes chefs de Wallonie à suivre. Il est passé par le Bon Bon de Christophe Hardiquest et l’Air du Temps de San Degeimbre. Sa cuisine apprécie le végétal.

AU MENU Des assiettes à partager ou un lunch pour les appétits classiques.

LE QUARTIER On est dans un ancien quartier de Namur, voisin du Grognon, la pointe de terre où la Sambre rejoint la Meuse. Les quais appellent à la promenade.

L’ADDITION Comptez 25 euros le lunch (2 services) ou 34 euros par personne pour 5 assiettes à partager.

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Pépite, Namur
Pépite, Namur
© Cici Olsson

Pourquoi ce nom, Pépite?

'C’est un synonyme de bonne bouteille."

À quelle fréquence la carte change-t-elle?

"Tous les mois pour les assiettes à partager et toutes les semaines pour le lunch."

Comment avez-vous vécu la crise du coronavirus?

"Une épreuve, mais qui peut être vécue comme l’occasion de renouer avec l’essentiel et de mettre en place de nouveaux modes de vie."

Quel est votre produit local préféré?

"La fraise de Wépion."

D’où vous vient la passion du vin?

"Les vins m’intéressent depuis l’adolescence. J’ai suivi des cours d’œnologie, mais je dois beaucoup à Sang Hoon Degeimbre de l’Air du Temps. C’est lui qui m’a mis le pied à l’étrier."

Vous étiez sommelière chez Cuisinémoi, restaurant étoilé fermé depuis?

"J’y ai créé mes premières cartes de vins. J’étais déjà intéressée par des vins différents, de producteurs indépendants et d’appellations peu connues. Avec le temps, je me suis tournée vers les vins élevés en biodynamie et les vins naturels."

Qui sont vos fournisseurs?

"Des producteurs locaux, notamment Sébastien Marcy de La fraise blanche, à Malonne, pour les fruits, les légumes et les herbes aromatiques, Paris Brussels Gastronomy pour les produits de France, et Rudy Smolarek pour les épices."

Quel est votre péché mignon?

"Les croustillons de Jean Busch, à la Pâtisserie Gantoise, pendant la foire de Namur."

Quel est le meilleur conseil que vous ayez reçu?

"Oser réaliser mes rêves."

Quel chef admirez-vous?

"Pierre Gagnaire, Olivier Roellinger et Sota Atsumi, du restaurant Maison, à Paris. Et Bruno Verjus, du restaurant Table que je suis depuis le déconfinement."

Quel plat d’un autre chef aimeriez-vous avoir inventé?

"Certains plats de ma grand-mère Nelly: son bouillon, sa potée, sa mousse de saumon, sa frisée aux lardons ou son pigeonneau."

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