Pour "Body and Dream", Meg Lipke a brodé de la toile, de la soie et de la mousseline.
Pour "Body and Dream", Meg Lipke a brodé de la toile, de la soie et de la mousseline.

Art fragmenté à la galerie Dépendance, à Bruxelles

C’est le moment ou jamais! Plus que deux semaines d’art fragmenté à la galerie bruxelloise Dépendance.

L’artiste germano-américain Hans Breder (1935-2017) a transformé des corps nus en créatures surréalistes avec des miroirs. Sa magnifique série de photos "Body/Sculptures" (1969-1973) est à la croisée de la photographie, de la performance, de la danse et de la sculpture. Il est l’un des cinq artistes choisis par le curateur invité, Louis-Philippe Van Eeckhoutte, pour "L’Évidence éternelle".

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Dénommée d’après un portrait de nu en cinq tableaux de René Magritte, cette exposition traite du corps fragmenté et de la façon dont on essaie de reconstruire mentalement les images disséquées. Les délicats collages de papier de Lili Dujourie, les collages peints de photos de ballerines sur lesquelles a peint la Britannique Linder Sterling, les toiles découpées et rembourrées pour former les œuvres murales de l’Américaine Meg Lipke ou les "tissages" de peinture de sa compatriote Marley Freeman jouent sur ce paradoxe. Van Eeckhoutte associe de façon magistrale des fragments des cinq œuvres: la somme des parties transcende le tout.

"L’Évidence éternelle", jusqu’au 26/2 à la galerie Dépendance, rue du Marché aux porcs 4, à 1000 Bruxelles. Du mercredi au vendredi, de 14h à 18h; le samedi, de 12h à 18h.

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