C’est le moment ou jamais! Vous pouvez découvrir la poésie qui se cache derrière les œuvres de Fabrice Samyn aux Musées royaux des Beaux-Arts jusqu'au 13 février.
Alors que l’architecte Philippe Samyn construit pour l’éternité, son fils, Fabrice Samyn nous rappelle notre caractère éphémère dans chaque œuvre. Aux Musées royaux des Beaux-Arts, à Bruxelles, septante de ses œuvres se veulent une bombe à retardement dans les canons de l’histoire de l’art.
Les parallèles ne manquent pas: Samyn a matérialisé en bijou les larmes d’un triptyque du XVIe siècle du peintre de la Renaissance Bernard van Orley. Il a isolé en flamme gelée la lumière des bougies de chefs-d’œuvre du XVIIe siècle de George de La Tour.
Dans "The Color of Time", il représente le temps de manière magistrale, sous douze globes en verre, aux couleurs de la journée, de l’aurore au crépuscule. "L’Empire des Lumières" de Magritte n’est - littéralement - pas très loin. En réalité, Samyn n’a pas besoin des maîtres anciens pour émouvoir: son œuvre, c’est comme un sablier, appareil qui illustre de la plus belle des manières l’écoulement du temps et qui vous dit de prendre votre temps, tant que c’est encore possible.
Fabrice Samyn, "To see with ellipse", jusqu’au 13 février aux Musées royaux des Beaux-Arts de Bruxelles. www.fine-arts-museum.be