Derrière les portes de garages les plus banales, se cachent souvent des oldtimers uniques. Trois collections d'oldtimers revisitées.
"Je pense avoir eu 150 oldtimers"
Patrick Dobbelaere est propriétaire de magasins et bâtiments industriels. Les voitures ont joué un rôle dans le développement de son patrimoine immobilier.
"J'en ai bien eu 150", détaille-t-il. "Mon premier ancêtre, une Citroën Traction Avant, je l'ai acheté en 1978. Quand j'avais besoin d'argent pour acheter un bâtiment, j'en vendais une.
J'ai acheté une Mercedes 300 SL Roadster pour une bouchée de pain, une voiture superbe! Inutile de dire que j'avais les larmes aux yeux quand je l'ai vendue pour le quadruple de son prix. Grâce à cette voiture, notamment, j'ai fameusement agrandi mon patrimoine."
"Ma Talbot de 1939 vaut 1,5 million d'euros"
"C'est le fruit de quarante ans de passion!", annonce Piet Janssen (71 ans) en entrant dans le musée privé qu'il a aménagé dans son jardin. "Et cette passion, c'est acheter des épaves, les restaurer et passer à la suivante. Je les conduis rarement: on se retrouve trop souvent en panne et j'ai aussi un peu peur car ces voitures ont beaucoup de valeur."
"Quand je prends la route, c'est la fête!"
Le 14 août dernier, c’était le trentième anniversaire de la mort d’Enzo ‘Il Commendatore’ Ferrari. Cette année-là, Callier avait acheté la Ferrari 308 GTB Quattrovalvole (1984), dont il est toujours propriétaire.
"Ce soir-là, je suis allé dîner avec les enfants chez ma mère. “Tu ne devineras jamais ce que j’ai fait aujourd’hui!”, ai-je lancé. “J’ai acheté une Ferrari!” Je ne lui avais jamais parlé de ce projet, mais elle était heureuse!
La voiture appartenait à un entrepreneur de pompes funèbres et avait 51.000 kilomètres. Aujourd’hui, elle en a 143.000. Elle est magnifique, avec une bonne patine. Même si les caoutchoucs doivent être remplacés, j’en ai pris grand soin."