Un gadget peut être indispensable pour alléger le poids de l’existence. Cette semaine: le Starlink Kit. Ou pourquoi vous (n’)avez (pas) besoin d’internet depuis l’espace.
Innovation
Les fournisseurs de télécommunications rivalisent d’efforts pour amener une connexion internet ultra-rapide partout dans notre pays, grâce à la fibre optique. SpaceX boxe dans une autre catégorie: l’entreprise d’Elon Musk propose un kit comprenant une antenne satellite – surnommée Dishy McFlatface – et un modem: ce kit permet d’accéder à internet partout où l’on se trouve. Pour cela, SpaceX détient une licence pour un réseau spatial de 12.000 satellites (actuellement, un peu plus de 4.000 gravitent autour de la Terre).
Vitesse
Qui dit internet, pense vitesse. À cet égard, l’offre de SpaceX paraît peu performante. Alors qu’une connexion par fibre optique peut atteindre une vitesse de 8,5 gigabits par seconde (Gbps), une connexion Starlink varie entre 25 à 225 mégabits par seconde (Mbps) à l’échelle mondiale. Pour donner un ordre d’idée, un foyer lambda qui utilise le streaming, la messagerie et la visioconférence se contente d’une vitesse de 100 Mbps.
Utilité
Qui peut avoir besoin d’internet depuis l’espace? Starlink offre une option de connexion stable aux habitants des zones moins bien desservies. Qu’ils se déplacent en camping-car ou en mobilhome, les grands voyageurs apprécieront le fait que l’antenne satellite et le modem soient un équipement compact. Le réseau Starlink représente aussi une excellente option pour ceux qui voyagent en bateau.
Même les moins technophiles parviendront à configurer un réseau wifi par satellite en quelques minutes. Le modem n’a besoin que d’une source d’alimentation pour fournir l’énergie nécessaire à Dishy McFlatface. La parabole s’oriente automatiquement vers les satellites les mieux positionnés dans l’espace pour établir la connexion. Et l’application Starlink fournit les conseils pour optimiser la qualité de la connexion.
Prix
Le kit Dishy McFlatface avec modem est proposé à 349 euros et l’abonnement mensuel à Starlink, 50 euros. Si l’on opte pour le Starlink Mini, qui permettrait de télétravailler dans des endroits aussi reculés que le désert des Tartares, il faut compter 399 euros, plus un abonnement mensuel à 59 euros. La version dédiée à la navigation, conçue pour résister aux conditions météorologiques extrêmes que l’on peut avoir en mer, est proposée à 2.890,69 euros plus l’abonnement mensuel de 289 euros.