Camille Laus, Belgian Cheetah | “De temps en temps, je m’offre un hamburger-frites”
Le samedi de Camille Laus? Se promener avec Winston, s’entraîner et s’offrir une bonne séance de shopping.
Le samedi de Camille Laus? Se promener avec Winston, s’entraîner et s’offrir une bonne séance de shopping.
Les Jeux olympiques commencent dans un mois. Début juillet, Camille Laus (27 ans) saura si elle a gagné son ticket individuel, mais, en tant que capitaine des Belgian Cheetahs, elle fait rêver les autres filles de performances hors normes dans le 4x400 mètres. «L’entraînement du samedi est très dur; il faut que ça se calme un peu.»
Motiver les autres est dans la nature de cette athlète professionnelle, devenue championne de Belgique de saut en longueur en 2013, puis quadruple championne de Belgique du 400 mètres. Le mois dernier, elle a atteint les finales, avec les équipes féminines et mixtes, aux Relais Mondiaux de Chorzów, en Pologne, se qualifiant pour les championnats du monde de 2022. «Après quatre courses en deux jours, j’étais épuisée. J’ai eu du mal à récupérer. Les courses suivantes, plus courtes, ont été moins bonnes. Ces dernières semaines, je ne me suis pas entraînée trop durement, et, avec ma coach, Ellen Schouppe, j’ai travaillé mon mental: ça peut faire la différence aux J.O. et comme ce sont mes premiers Jeux, la tension est palpable.»
8h00 – «Je me lève. Mon petit déjeuner se compose généralement de fromage blanc, de fruits et de café -essentiel. Ensuite, je vais me promener avec Winston, notre bulldog anglais. Ça aussi c’est important, car je l’adore!»
9h30 – Kevin et moi allons ensemble à Louvain-la-Neuve pour nous entraîner. Dans notre nouveau club, à Hal, il n’y a qu’une piste outdoor. Pour le sprint, il est préférable de s’entraîner en salle, ce qui n’est possible qu’à Louvain-la-Neuve et à Gand. L’entraînement du samedi, le dernier de la semaine, est toujours très difficile. Je veille à ne pas me surmener. Je gagne en assurance, mais j’ai encore besoin de repos. L’accent est mis sur le déroulement parfait d’une course, y compris le rythme et la stratégie.»
12h00 – «Après l’entraînement, le physiologiste s’occupe de moi. Souvent, je prends un bain glacé. C’est froid, mais c’est top pour récupérer et prévenir les inflammations.»
13h00 – «Je rentre chez moi en voiture. Le lunch est toujours composé de beaucoup de protéines et de légumes, de pommes de terre ou de pâtes. Bref, c’est un repas ordinaire, mais sain. Pas de sauce ni trop de beurre -juste un peu: il ne faut pas que ce soit trop sec. Nous essayons d’avoir une alimentation très variée, mais j’avoue que, de temps en temps, je m’offre un hamburger-frites.»
14h00 – «Après l’entraînement, Kevin et moi sommes vraiment épuisés. Et donc, nous nous reposons. Il n’est pas rare que nous dormions.»
16h00 – «Parfois nous allons rendre visite à la famille. Ou bien je me promène dans la forêt de Soignes ou dans un des parcs de Bruxelles, toujours avec Winston. J’aime aussi aller faire du shopping avec des copines. La mode, c’est mon petit plaisir. J’aime tout particulièrement les labels belges.»
18h00 – «Notre maison est en cours de rénovation. C’est le bazar et il reste encore beaucoup à faire. Notre nouvelle cuisine vient d’être installée et je suis en train de l’aménager. Je prépare le repas. Kevin cuisine très bien, mais nous cuisinons rarement ensemble: nous préférons préparer nos repas à tour de rôle.
20h00 – «Comme nous pouvons enfin aller de nouveau au restaurant, ce que j’attends depuis des mois, nous allons dîner chez Kamo, le meilleur restaurant japonais de Bruxelles et une de mes tables favorites. Par contre, pour le brunch du dimanche, j’adore aller à La Table Rustique, un restaurant sur l’avenue Louise.»
22h00 – «Pour terminer la soirée, nous allons au cinéma. Le dimanche est notre jour de repos et nous pouvons donc veiller un peu plus tard que d’habitude. Mais comme les Jeux olympiques sont en vue, il ne faut pas faire n’importe quoi, bien sûr. Entre septembre et octobre, nous avons un mois de congé. J’en profiterai pour aller souvent au restaurant, avec mes amies. Et après, avec un peu de chance, nous irons danser!»