Quel est votre meilleur souvenir
en plus de 20 ans de carrière?
DENIS: “Le dîner avec Panamarenko et sa
charmante Evelien au De Ranterie, à Audenarde.
Il m’a livré sa définition de l’art: “Denis, il faut
que quelque chose en sorte!” Dans un dialecte
anversois des plus savoureux, bien sûr.”
Pouvez-vous nous en dire un peu
plus sur l’exposition à venir?
DENIS: “À propos de mes oeuvres, Stephanie Grilli,
critique d’art entre autres pour le New York Times,
a écrit: “Elles sont le résultat de 20 ans de peinture,
mais aussi de 20 ans d’évolution. En commençant
là où Jackson Pollock s’est arrêté, Denis De Gloire a
donné à l’action painting un cachet qui lui est propre,
une allure toute personnelle.” L’action painting fascine
par l’utilisation adéquate de la peinture et de la
couleur et, surtout, par leur explosivité presque naturelle.
Après plus de deux décennies, j’ai acquis une
sorte de savoir-faire grâce auquel je peux m’assurer
que la peinture est en place de la bonne manière,
dans la bonne quantité et dans la bonne couleur. Un
savant agencement de taches, en quelque sorte.”