© Courtesy The Kiffness

22 événements positifs qui ont égayé 2022

Malgré les crises mondiales, les douze derniers mois nous ont procuré quelques moments de joie. Voici une compilation de toutes les bonnes choses que nous a réservées 2022.

10.01 | Résurrection d’un maestro

Les rois mages viennent à peine de partir qu’une nouvelle star apparaît au firmament. Le 10 janvier, un Stromae rayonnant est l’invité du journal télévisé de TF1. Il répond à toutes les questions quand, tout à coup, il s’interrompt pour entonner une chanson qui aborde le sujet de la dépression et, ainsi, placer son nouvel album en orbite. Il arbore un nouveau look, une nouvelle coiffure (les cheveux retenus dans un chignon) et de nouvelles tenues toujours plus excentriques et pointues. Il est prêt à reprendre son envol et, en 2022, il fera le tour du monde avec “Multitude”. Aux États-Unis, il mettra le feu en avril au festival Coachella. Héros des Belges et de tous.

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© Jerome Bonnet / modds
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20.01 | Zara vole en solitaire

Fin janvier, Zara Rutherford (19 ans) revient en Belgique saine et sauve après cinq mois de vol en solitaire, un exploit qui fait d’elle la plus jeune femme à avoir volé en solitaire autour du monde. Durant ce périple de près de 51.500 kilomètres, elle a traversé l’océan Atlantique en passant par l’Islande et le Groenland pour atterrir à New York, avant de longer la côte Est des États-Unis et les Caraïbes. Elle a atteint ensuite la Colombie, est revenue par l’Amérique centrale et a longé la côte Ouest des États-Unis jusqu’en Alaska avant de traverser le détroit de Béring pour rejoindre la Russie. Elle est ensuite redescendue vers la Corée du Sud et l’Indonésie, avant de survoler l’Inde, le Moyen-Orient et finalement revenir en Europe. Ouf!

Elle a ainsi survolé pas moins de 52 pays, sans instruments de vol ni cabine pressurisée. (Mais que faisait-elle en cas d’envie pressante?) Outre cet exploit technique impressionnant, elle a fait preuve d’une persévérance phénoménale. À bord de son engin, elle a pu observer d’en haut des feux de forêt, des volcans et de vastes étendues de neige, sans avoir jamais vraiment eu peur. Zara Rutherford volera un jour dans l’espace, c’est sûr, à l’image de Richard Branson, un de ses sponsors.

© Fly Solo

19.02 | Comme un fakir

Si en février, vous aviez des courbattures suite à vos bonnes résolutions en matière d’exercice physique, vous pouviez les soulager en vous allongeant sur des picots. Les tapis “Shakti” sont très appréciés des amateurs de “savasana”, la posture du cadavre en yoga. Les tapis d’acupression enroulables semblent pouvoir soulager à peu près n’importe quel problème physique ou mental. Ceux qui les utilisent rapportent qu’ils favorisent également le sommeil.

Comment ça marche? Les picots en plastique stimulent les terminaisons nerveuses de la peau, ce qui améliore la circulation sanguine, permet de drainer plus rapidement et plus efficacement les toxines et libère deux hormones du bonheur, ce qui procure détente et réduction la douleur. Cela relève-t-il de la blague de l’homme qui achetait exprès des chaussures trop petites? Alors, pourquoi s’infliger de telles souffrances? Parce que ça fait du bien quand ça s’arrête? Non, sérieusement, le tapis “Shakti”, ça marche.

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02.03 | La beauté vue par Dries Van Noten

Cela faisait des années qu’on en parlait: la ligne beauté de Dries Van Noten allait-elle enfin voir le jour? En 2013, le créateur avait lancé son parfum avec le Parisien Frederic Malle. En 2018, quand il a cédé la majorité de son capital au groupe de luxe espagnol Puig, il était prévu de lancer une nouvelle ligne de maquillage et de parfums pour en faire un élément essentiel de la nouvelle collaboration.

Ce moment tant attendu est enfin venu. Dix nouvelles fragrances, 31 rouges à lèvres et des accessoires de beauté ont été dévoilés le 2 mars: un univers éclectique, des senteurs et des couleurs sublimes, présentées dans des flacons et des tubes d’une esthétique folle de quoi défaillir devant une telle profusion de merveilles. Après avoir repris ses esprits, reste l’embarras du choix. L’habituelle formule “We’ll always have Paris” a fait place à “We’ll always have Dries”. Pour la beauté, le réconfort et le voyage olfactif intérieur, merci, monsieur Van Noten!

© Courtesy of Dries Van Noten

05.04 | Envie de couleurs

Au début du printemps, l’aspiration à la liberté se double d’une envie d’explosion de couleurs tant sur les tenues que pour les accessoires. Pour faire un pied-de-nez à la grisaille, rien ne vaut un sac à main. Les beiges et les cognac sont des classiques, mais on peut privilégier l’audace: rose, azur, pistache, abricot ou parme.

Bref, les couleurs vives sont partout. Outre leur note de gaité, elles ont une vertu indéniable: il est plus facile de retrouver un sac couleur jaune canari dans un vestiaire très encombré.

© MCG / Trunk Archive

23.04 | Art à la Sérénissime

Il y a trois ans se tenait la dernière biennale d’art pré-covid à Venise, la ville qui fait l’effet d’un amour d’antan. Un amour dont on rêve encore, qu’on trouve toujours aussi fantastique, captivant, beau et insaisissable, jusqu’à ce qu’on le retrouve et qu’on se rappelle pourquoi on l’a quitté, par manque de temps, excès de tendresse ou d’arrogance. Ah Venise... Où, dans le pavillon belge de la 59ème Biennale, Francis Alÿs a proposé une série de petits tableaux et de vidéos dans lesquelles il développait le jeu à travers le monde. L’artiste n’a pas son pareil pour mettre en lumière des thèmes humains universels avec une telle beauté.

© Roberto Ruiz

On pouvait également y admirer une œuvre magnifique de Simone Leigh, qui a réussi à capturer de manière monumentale la fierté des femmes noires dans le pavillon américain, transformé pour l’occasion en un fantastique édifice de style africain. Et Marlene Dumas. Et Anselm Kiefer. Et une série sans fin de hangars remplis d’art contemporain à l’Arsenale. Et des vaporetti remplis de touristes impatients.

© Roberto Ruiz

17.05 | L’amitié s’invite à Cannes

Les Belges Felix van Groeningen et Charlotte Vandermeersch ont présenté à Cannes leur film “Le Otto Montagne” (“Les Huit Montagnes”), adaptation d’un roman de Paolo Cognetti. Un autre film sur l’amitié, “Tori et Lokita” de Jean-Pierre et Luc Dardenne, était projeté peu après. A suivi “Close” de Lukas Dhont, un film sur l’amitié qui unit deux adolescents de treize ans. L’amitié est un sujet qui a visiblement beaucoup mûri pendant la pandémie, avec toutes les joies et les peines qui vont de pair.

© Yann Morrison / Magazine têtu n°233

Et Cannes a été sous le charme des Belges. Pas de reproches à propos de tenues inadéquates sur le tapis rouge, pas de critiques acerbes, mais des nouvelles extrêmement réjouissantes: van Groeningen et Vandermeersch ont remporté le prix du jury, les frères Dardenne ont décroché le prix du Jubilé et Dhont est reparti avec le Grand Prix. Autant de talents cinématographiques dans un si petit pays, quelle fierté!

© Christophe De Muynck

30.05 | Une pluie d’étoiles

Tim Boury a été le troisième chef basé en Belgique, après Peter Goossens du Hof van Cleve et Viki Geunes du Zilte, à voir son talent récompensé par trois étoiles Michelin. Notre pays compte désormais trois restaurants trois étoiles. L’actualité culinaire ne s’est pas arrêtée là. Trois nouveaux restaurants ont décroché deux étoiles: La Villa Lorraine à Bruxelles, Hertog Jan au Botanic à Anvers et Colette à Averbode. En outre, seize restaurants se sont vus attribuer leur première étoile. En novembre, le Gault&Millau a aussi distribué son bulletin annuel avec quelques belles notes, 125 nouveaux venus et 168 établissements en progression.

Au-delà de ces belles distinctions, ce qui est frappant, c’est que beaucoup de nouveaux restaurants tenus par et pour des foodies ne s’installent plus dans les quartiers branchés, mais à la périphérie des villes, quand ils ne quittent pas la Belgique, à l’instar de Kobe Desramaults, qui a tenté l’aventure sicilienne cet été. Si la nostalgie culinaire existe, Desramaults a créé un vide dans nos cœurs et nos estomacs. Dude, come back!

© Courtesy of Tim Boury

02.06 | La Queen et nous

En février, Sa Majesté la reine Elizabeth II commercialisait un parfum pour chien, le “Dog Cologne Royal Estate of Sandringham”. En juin, Elizabeth II créait de nouveau la surprise: dans une vidéo diffusée dans le monde entier à l’occasion de son Jubilé de platine, elle recevait l’Ours Paddington pour le thé avec une chaleur et une générosité qui feraient fondre les esprits les plus obtus.

Et quand, après les célébrations du jubilé, il s’est avéré qu’elle avait personnellement invité l’acteur Tom Cruise (présent aux célébrations, mais qu’elle n’avait pas pu voir en raison des circonstances) à prendre le thé, on s’est dits que, durant toutes ces années, cette chère Lilibet avait toujours gardé sa langue dans sa poche. Quelle femme, quelle vie! Et puis, le 8 septembre, elle tirait sa révérence.

© Belga Image

01.07 | Étrange come-back

La musique de Kate Bush s’est répandue comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux et à la radio à la faveur de la nouvelle saison de la série Netflix “Stranger Things” qui a propulsé le titre “Running Up That Hill” en tête des classements aux États-Unis.

Diffusés chez nous à partir du 1er juillet, la saison 4 était encore plus irrésistible que les trois précédentes. Eddie Munson sur le toit d’une caravane en train de jouer “Master of Puppets” de Metallica sur sa guitare alors qu’il est attaqué par un monstre restera une scène inoubliable malgré le grotesque de la situation. Recommandé aux ados de quarante ans et plus.

© Clive Arrowsmith

04.07 | La fête, enfin!

Tout le monde attendait avec impatience les beaux jours et la fin du covid pour pouvoir enfin célébrer les fêtes, anniversaires, fiançailles et autres mariages reportés. Grande question: quelle tenue vestimentaire adopter alors que, à force de porter des joggings, on avait perdu l’habitude de s’habiller et de se pomponner.

Les salons d’esthétique ont été pris d’assaut et au début, il a fallu se réhabituer à être proche des gens, s’embrasser, s’enlacer, danser et faire la fête. Le rosé a coulé à flots, comme le champagne. L’été 2022 a marqué le retour de la soif de vivre.

© Leonardo Miranda / Unsplash

18.07 | La princesse de l’heptathlon

Dans les contes de fées modernes, Nafi est une princesse et l’heptathlon, un monstre à pourfendre. Champ de bataille: la ville d’Eugene, dans l’Oregon, aux États-Unis, lors des championnats du monde d’athlétisme. Nafissatou Thiamy remporte l’or, pour la seconde fois, presque les doigts dans le nez, non seulement grâce à son talent physique, sa souplesse et sa rapidité, mais aussi sa résilience. La lumière dans ses yeux est épique. Cette grande athlète vaut de l’or.

© Belga Image

02.08 | Le grand rétrécissement

Il était déjà visible lors de la Fashion Week à Paris début juillet. Et dans le courant du mois de juillet, le rétrécissement s’est manifesté de manière encore plus radicale. Quel rétrécissement? Celui du fessier de Kim Kardashian. Tout avait peut-être commencé début mai, lors du Met Gala, quand elle a entamé un régime draconien pour entrer dans la mythique et historique robe de Marilyn Monroe. Apparemment, son nouvel amoureux (et déjà ex) la préférait également ainsi.

Quoi qu’il en soit, Kim a définitivement arrêté ses injections mensuelles de graisse dans les fesses et cela a visiblement fait rétrécir son fessier. Ce qui, pour être honnête, est une excellente chose. Depuis le mois d’août, les nouvelles fesses de Kim sont toujours aussi rondes, mais plus gérables visuellement.

© Alamy

28.08 | Une histoire d’or

Les commentaires positifs sur Maiwe affluent, la marque de Maayke Ruyffelaere, bio-ingénieure de formation. Après avoir vécu au Chili pendant cinq ans, elle décline ses connaissances et sa passion pour les plantes dans une ligne de soins de la peau. Pour ce faire, elle recourt à l’huile de rose musquée, extraite de fleurs sauvages récoltées à la main par un groupe d’ouvrières chiliennes.

Les adages typiquement féminins style “Ça ne peut pas faire de mal” et “Si ça fait du mal, ce ne sera peut-être pas tant que ça”, nous encouragent à acheter un flacon de son sérum, soit l’huile proprement dite, dont on ajoute quelques gouttes à une crème de jour ou de nuit. Il faut avouer que ce sérum est bluffant, car cette huile fait vraiment la différence. La peau est visiblement plus fraîche, repulpée et plus souple. Les rougeurs et les boutons ont fait place à un teint éclatant. Et comme l’huile est rouge-orangé, elle confère au teint un éclat doré instantané. C’est la découverte beauté de 2022!

16.09 | Les habits neufs de l’impératrice

À la mi-septembre, la préouverture du Musée de la Mode rénové d’Anvers a coïncidé avec un défilé dans la rue, organisé par la marque belge Café Costume. Un défilé spécial lors d’une soirée merveilleusement douce, qui a servi de rampe de lancement d’un vêtement chic et citadin que l’on avait un peu oublié: le tailleur pantalon pour femme. Il n’est pas trop tôt! On peut enfin s’offrir un costume de femme adapté à sa silhouette, ses courbes, ses goûts et ses couleurs. Sur mesure, comme il se doit.

© Courtesy of Café Costume

23.09 | L’été n’en finit plus

Fin septembre, le groupe texan Khruangbin (à prononcer “Krumbin”) sortait l’album “Ali” avec Vieux, le fils du légendaire chanteur malien Ali Farka Touré, et prolonge ainsi encore un peu l’été. Après le lancement de “Texas Moon”, avec Leon Bridges en février, c’était son deuxième opus de l’année.

© Justin Hardiman / Sony

Khruangbin pratique une fusion musicale fascinante et joyeuse mêlant pop, funk, disco, dub, reggae, blues, jazz et psyché à des musiques des quatre coins du monde. Bien qu’il puise dans de nombreuses sources stylistiques et mondiales, il a indéniablement son propre son, notamment grâce aux lignes de basse inhabituelles de l’extraordinaire Laura Lee. Le disque “Ali” est exotique, parfois mélancolique, mais il illumine les journées les plus sombres. Passez-le et tout ira bien!

© Jackie Lee Young

24.09 | Ouverture annoncée

Personne n’a pu l’ignorer. D’innombrables préouvertures, avant-premières, vidéos et séances photo ont précédé la réouverture officielle au grand public du KMSK. Cette surexposition médiatique pouvait lasser avant même de découvrir les nouveaux habits du Musée Royal des Beaux-Arts d’Anvers. Et puis, quand ses trésors artistiques ont été dévoilés, tout le monde est tombé à genoux devant tant de merveilles. Même le sol blanc tant critiqué n’a plus fait recette dans les dîners en ville. Si vous voulez notre avis, il faut se focaliser sur les œuvres d’art, qui, elles, sont au-delà de toute critique.

© Karin Borghouts / KMSKA

30.09 | Vaporiser la plus belle femme du monde

Lors de la Fashion Week de Paris, Bella Hadid (élue plus belle femme du monde par les réseaux sociaux en novembre) a clôturé le défilé printemps-été 2023 du label français Coperni par un moment particulier. Vêtue d’un simple string, les seins couverts de ses mains, le mannequin s'est fait vaporiser sur son corps nu une robe comme une seconde peau mettant la planète fashion en émoi.

Hélas, cette robe n’est pas à vendre. La performance ne sert qu’à inscrire la marque de mode sur la carte en tant que label innovant et original. La technologie en question est d’ailleurs principalement utilisée dans le monde médical. Félicitations aux scientifiques qui ont créé ce jour-là une image mémorable dans l’histoire de la mode!

© Getty Images

05.10 | Annie est récompensée

C’est Annie Ernaux qui a reçu le prix Nobel de littérature cette année. Son roman “Les années” a fait date dans la littérature mondiale. L’attribution à l’autrice française de ce prix prestigieux a donné une impression de déjà-vu. En effet, la série suédoise “Kärlek & Anarki” sur Netflix, raconte l’histoire d’une écrivaine âgée et libre d’esprit qui remporte enfin le prix Nobel et, contre toutes les attentes du nouveau directeur, connaît soudain le succès. Curieuse coïncidence, non? L’occasion de mettre les livres d’Annie Ernaux sur la wishlist de Noël de ceux qui ont la chance de ne pas l’avoir encore lue. Il est bon d’entendre une voix féminine à la sensibilité non conventionnelle résonner dans le monde feutré de la littérature.

© Getty Images

16.11 | Yes, Kiff is cool

D’un coup, The Kiffness a envahi nos réseaux sociaux tout en déclenchant la bonne humeur. La famille s’est inquiétée. Maman a insisté: “On appelle le 112?” The Kiffness est le nom de scène du musicien sud-africain David Scott, dont l’objectif principal est de prendre des positions politiques dans son pays et de dénoncer l’injustice par le biais de sa musique. Cela ne l’empêche pas de se lâcher régulièrement avec des titres absurdes et hilarants qu’il compose en utilisant, par exemple, les annonces répétitives d’un vendeur de plages ambulant ou les étranges miaulements d’un chat qui voudrait entrer à l’intérieur de la maison. Ces chansons improbables sans queue ni tête sont incroyablement drôles.

Le 16 novembre, Jimmy Fallon a présenté le titre “How to make a song with your neighbour’s cat” avec son groupe The Roots lors de son “Tonight Show”. Questlove, le batteur des Roots, a également été l’un des premiers à partager le travail du Sud-Africain sur son Instagram. The Kiffness est désormais célèbre dans le monde entier et compte un demi-milliard de vues sur sa chaîne YouTube. Au fait, “kiff” signifie “cool” en argot.

© Courtesy The Kiffness

01.12 | Le sexe est sexy

Toutes ces nuances de gris ont rendu le sexe tellement plan-plan que plus personne ne semblait encore s’y intéresser. Les rediffusions de “Sex and the City” ne séduisaient manifestement pas la jeune génération. La devise “Sex Sells”, ne faisait plus recette. Et voilà que, dans le froid de décembre, apparaît le film “Mes rendez-vous avec Leo”, dans lequel Emma Thompson joue le rôle d’une sexagénaire à la vie sexuelle insatisfaite et inexistante prise d’une soif d’aventures.

Les plus jeunes se sont également vus ciblés par la BBC, qui a lancé “Planet Sex with Cara Delevingne”. Dans cette série, la mannequin essaye de trouver la réponse à toutes les questions possibles et imaginables sur le sexe. Ce come-back de la couette en folie est une excellente nouvelle: le vent finira peut-être par tourner, avec son lot de rougissements, de frissons et de sourires libérateurs. Pendant le film et pendant sa mise en pratique.

© Courtesy of the BBC

06.12 | Tokyo s’offre des pois de beauté

Pour la Saint-Nicolas, les pois ont plu sur Tokyo, où a été donné le coup d’envoi du festival “Yayoi Kusama”. Pour l’occasion, Louis Vuitton a investi le quartier de Shinjuku avec des installations artistiques et des interventions en réalité augmentée conçues en collaboration avec Yayoi Kusama. Cette artiste et femme extraordinaire est connue pour ses œuvres colorées, aux formes rondes et entièrement couvertes de pois. Dans les années 60, elle organisait à New York des happenings lors desquels elle peignait des pois sur les murs, les sols, les objets, les assistants nus et sa propre personne. Elle a également introduit les happenings en Europe, à Rome et à Amsterdam.

Depuis 1973, Kusama réside volontairement dans un institut psychiatrique à Tokyo. Elle a passé toute sa vie à utiliser son art pour briser les idées reçues sur les maladies mentales. Ce nouveau happening à Tokyo est la seconde collaboration de Louis Vuitton avec l’artiste, pour une nouvelle collection. Selon le CEO de Louis Vuitton, il était temps de s’amuser après ces mois de pandémie. La folie attachante de Kusama est un festin visuel auquel chacun peut encore participer. Bref, filons à Tokyo avant le 25 décembre si possible.

© Oliver Hadlee Pearch / Louis Vuitton x Yayoi Kusama
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