Kat Kerkhofs, épouse de Dries Mertens | “Je n’assiste pas très souvent aux matchs de Dries”

Le samedi de Kat Kerkhofs, l’épouse du Diable rouge Dries Mertens: se languir de Naples, courir un demi-marathon avec une poussette et dîner avec ses nouvelles copines.

Kat Kerkhofs (34 ans)

  • A étudié la communication et le management.
  • A présenté des programmes télé.
  • A été classée deuxième à “Danse avec les stars” en 2021.

“Mes samedis à Istanbul sont solitaires, mais intéressants. Quitter Naples, c’était comme un chagrin d’amour. Dries ressentait la même chose, mais les hommes et les femmes ne gèrent pas les peines de cœur de la même manière.”

Publicité
Publicité

Kat Kerkhofs (34 ans) est présentatrice télé depuis 2014. En 2015, elle a épousé Dries Mertens qui, après neuf ans au club de foot Napoli, porte le maillot du club turc Galatasaray. “On vous déroule le tapis rouge et, le lendemain, vous êtes seul. Vous ne connaissez personne, vous ne parlez pas la langue, vous devez trouver une maison, une vie. C’est difficile, mais intéressant. Istanbul n’est absolument pas comme je l’avais imaginée: la ville est très animée, les gens sont réceptifs, internationaux et ambitieux.”

©Diego Cupolo

08h00 – “Il y a un an, j’aurais fait la grasse matinée, mais maintenant, c’est impossible. Pourtant, Ciro est un bon dormeur: c’est un bébé facile. Nous l’avons nommé d’après le surnom de Dries à Naples, et qui signifie soleil.”

09h00 – “S’il y a un match le dimanche, Dries s’isole dès le samedi. Je suis donc presque toujours seule. Du coup, je ressens une certaine solitude. En même temps, ça a du bon. Après avoir pris mon petit déjeuner tranquillement, je recouche Ciro et je lis un roman ou le journal. Je viens de terminer ‘Geisha’ d’Arthur Golden. Avec Dries, nous sommes déjà allés prendre notre petit déjeuner dans le quartier. À Naples, tout le monde le reconnaissait, les enfants de deux ans comme les adultes, ce qui nous surprenait quand nous nous sortions de chez nous. Contrairement à la plupart des joueurs de foot, nous préférons vivre dans le centre-ville: ici, nous habitons à ­Niantai, un quartier très cool.”

12h15 – “Ciro et moi sortons faire une balade: je le mets dans sa poussette et il m’arrive de courir un demi-marathon tout en lui parlant. Les collines d’Istanbul me rappellent San Francisco. Nous allons faire des courses: une nouvelle ville, c’est aussi un nouveau supermarché.”

Publicité
Publicité
“Istanbul est une ville de contrastes: on croise des jeunes femmes trendy, des femmes en hijab et des activistes LGBTQ excentriques. C’est cool.”
Kat Kerkhofs
Présentatrice télé

15h00 – “Nous sommes allés visiter le Palais de Dolmabahçe. Comme les poussettes ne sont pas autorisées, Ciro est resté dans mes bras pendant deux heures.”

18h00 – “De retour à la maison, je mets Ciro au lit. Je regarde ‘The Empress’, une série sur l’impératrice Elisabeth, dite Sissi. J’aime la romance historique, surtout si elle est un peu fleur bleue.”

20h00 – “La baby-sitter de l’hôtel où nous avons séjourné jusqu’en septembre vient chez nous, ce qui me permet d’aller dîner avec Ekin, ma nouvelle amie. J’ai fait sa connaissance via la chanteuse belgo-turque Hadise. Elle est mariée à un ex-basketteur et elle a monté son entreprise qui aide les expats pour les choses les plus élémentaires – trouver un pédiatre, un coiffeur, une garde d’enfants... Istanbul est une ville de contrastes: pendant la même journée, on peut croiser des jeunes femmes trendy, des femmes en hijab et des activistes LGBTQ excentriques. C’est cool. Je sais qu’Istanbul n’est pas la Turquie et qu’il y a beaucoup de problèmes au niveau politique dans ce pays, mais dans ma vie de tous les jours telle que je la vis pour le moment, tout se passe très bien.”

©Diego Cupolo

00h30 – “De retour à la maison, je regarde une rediffusion de ‘The Office’. Et des photos que j’ai fait encadrer. Comparé à Naples, ici, je me sens moins en lien avec mes parents, mes sœurs et mes amies. Tout et tout le monde me semble beaucoup plus loin qu’avant.”

01h15 – “Quand il y a un match le samedi, Dries rentre généralement à cette heure-là. Je lui raconte ma journée, il me parle de son match, car je dois bien avouer que je n’y assiste pas très souvent. Le dimanche matin, il a un entraînement, mais après, notre week-end commence. Dries aspire à vivre un samedi comme tout le monde: pour lui, aller à un mariage ou à une fête d’anniversaire, c’est magique. Dans deux ans maximum, sa carrière sera terminée. La fin du foot est enfin en vue: il en profitera sûrement!”

Publicité