Vous êtes passé maître dans l’art de faire du pain au levain, du yaourt, du kombucha et du kéfir? Voici un nouveau défi fermenté: le tepache.
Grâce au confinement, la fermentation connaît son heure de gloire. En effet, ce processus de longue haleine demande une présence constante. S'il est réussi, le résultat en vaut la peine. D'autant qu'on peut même produire de l'alcool soi-même: le tepache.
Pour les novices en matière de fermentation: l’opération revient à faire "pourrir" l’ananas sous contrôle.
Il s'agit d'une boisson fermentée à froid, préparée avec de la pelure d'ananas et le cœur du fruit que l’on place dans un bocal en verre avec de l’eau, de la cassonade, de la cannelle et des clous de girofle. Il faut ensuite conserver le mélange à température ambiante pendant trois jours pour assurer sa fermentation.
Pour les novices en la matière: l’opération revient à laisser l’ananas "pourrir" sous contrôle et à permettre aux bactéries ainsi développées de transformer le sucre en acide carbonique et en alcool.
Au départ, cette boisson d’origine aztèque était préparée à partir de maïs. Son nom vient d'ailleurs de "tepiatl", soit "boisson au maïs". Aujourd’hui, le tepache se fait à base d’ananas et, au Mexique, cette boisson rafraîchissante populaire est vendue dans la rue. Certains Mexicains y ajoutent de la bière, à la manière d’un panaché. Ces deux variantes, soda (sans alcool) et bière aromatisée à l’ananas, sont aussi disponibles dans les supermarchés mexicains.
Chez nous, le tepache vient d’apparaître sur les radars et arrive à point nommé pour les fêtes. Le côté sucré de l’ananas et la saveur épicée de la cannelle et du clou de girofle en font un excellent apéritif de Noël, seul ou en cocktail frais. Les déclinaisons peuvent être infinies: tepache mojito, tepache margarita, tepache collins...