Astrid et Judith Van Snick ont ouvert le restaurant Cécile avec le chef Tom Vannieuwenhuyze.
Astrid et Judith Van Snick ont ouvert le restaurant Cécile avec le chef Tom Vannieuwenhuyze.
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Restaurant Cécile à Roosdaal | "Ici, le client est choyé"

Le critique culinaire Jan Scheidtweiler s'attable au restaurant Cécile où deux sœurs et un chef classique officient dans la maison de la voisine.

Astrid et Judith Van Snick ont compris que le bonheur n'est jamais loin. Au mois de mai, les deux sœurs ont ouvert leur restaurant juste à côté de la maison dans laquelle elles ont grandi, dans l'imposante sacristie où elles rendaient visite à Martha et Cécile, deux sœurs elles aussi.

En hommage à leurs voisines, les nouvelles propriétaires ont restauré la façade rouge clair donnant sur le parvis de l'église. Si le carrelage du hall d'entrée fait encore référence au passé, le reste de l'aménagement intérieur a été revu: stylé, clair, luxueux, épuré et contemporain, avec un bar en marbre et une cuisine ouverte. Sur les belles tables en bois se trouve de la vaisselle artisanale.

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Pour le personnel, les sœurs n'ont pas été bien loin non plus: le chef Tom Vannieuwenhuyze est le compagnon de Judith. Tous trois ont fait leurs armes dans les meilleurs restaurants de la région, de l'ancien Bistro Margaux (Tom) au Sir Kwinten (Astrid), en passant par De Verleiding (Tom et Judith).

Cette expérience se retrouve aussi bien en salle que dans l'assiette. Les sœurs sont des hôtesses nées, attentives au moindre détail: ici, le client est choyé.

Pour le tartare de bœuf (22 euros), Tom Vannieuwenhuyze propose une version plus exotique avec crème d'avocat, miso et feuille d'huître sur un croustillant de pain. Une cuillère de sauce raffinée à base de soja Tomasu nappe le tout.
Pour le tartare de bœuf (22 euros), Tom Vannieuwenhuyze propose une version plus exotique avec crème d'avocat, miso et feuille d'huître sur un croustillant de pain. Une cuillère de sauce raffinée à base de soja Tomasu nappe le tout.
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L'intérieur et le service sont soignés et les préparations aussi sont maîtrisées. Le chef a élaboré une courte carte proposant quatre entrées et quatre plats. Ici, on peut faire son choix, une bénédiction dans un monde où le menu imposé règne en maître. Le chef privilégie des préparations plutôt classiques, comme la savoureuse mini croquette de crevettes en guise de mise en bouche raffinée.

La pomme ostendaise (22 euros) est également excellente. Ce n'est rien de plus qu'une purée de pommes de terre, des crevettes, de la crème épaisse et de la ciboulette, mais l'ensemble est si bien dosé que c'est un régal. Une sauce fraîche aux herbes et quelques fleurs décoratives sont les seules frivolités de ce plat savoureux.

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Pour le tartare de bœuf (22 euros), Tom Vannieuwenhuyze propose une version plus exotique avec crème d'avocat, miso et feuille d'huître sur un croustillant de pain. Une cuillère de sauce raffinée à base de soja Tomasu nappe le tout.

Ce même sens des combinaisons judicieuses se retrouve dans sa version réussie de la salade César – pommes de terre grenaille, sucrine et fromage râpé – reposant à côté d'un juteux blanc de poulet (30 euros).

Bref, le Cécile est déjà une maison de confiance, ce qui est tout à fait mérité.

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Cécile

Brusselstraat 6, 1760 Roosdaal
Tél. 054/86.00.81 | restaurantcecile.be
Fermé mardi et mercredi

Addition

107 euros par personne (52,50 euros les plats, 54,50 euros les boissons).

Décibels

Malgré le bar et la cuisine ouverte, l'acoustique est bonne: 65 dB en moyenne.

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Sommelier

Une courte carte des vins, principalement axée sur les vins jeunes de toute l'Europe, de l'assyrtiko de Grèce au xarel-lo de Catalogne. La bouteille la moins chère coûte 33 euros. Six vins au verre: 9 euros.

On y retourne?

Tout est parfait. Les plats avec une base classique sont bien exécutés, les prix sont raisonnables, le service est attentif et le cadre est soigné: pourquoi ne pas revenir?

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