Restaurant Mirin | Une cuisine franco-belge savoureuse dans un cadre intimiste

Jan Scheidtweiler s’attable dans un petit restaurant au nom japonais. Des amuse-bouches jusqu'au dessert, le Mirin vaut assurément le détour.

La soupe de topinambours à la truite fumée est parsemée de gouttes d’huile aux herbes aromatiques et la salade de maquereau est couronnée d’un brin de fenouil bronze: dès les dégustations, des éléments de la haute gastronomie sont déjà là.

Le chef Van Kerkhoven a tous les atouts pour proposer de la haute gastronomie.
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Le Mirin est le projet de Sien Groebbens et Nicolas Van Kerkhoven. À la fin de l’année dernière, le couple a repris De Brabantse Ardennen, une adresse célèbre pour ses classiques de la cuisine belge, et l’a transformée en restaurant intime, suffisamment petit pour être presque entièrement géré par deux personnes, une tendance récente dans les établissements de qualité. Le décor est simple: les murs de brique sont peints en blanc, sur les tables il y a d’élégants chandeliers en verre et, par la fenêtre, on aperçoit des chevaux dans la prairie. Le Mirin se trouve dans un coin rural de Roosdaal, entre Ninove et Lennik.

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Le chef Van Kerkhoven a tous les atouts pour proposer de la haute gastronomie: pendant des années, il a été le second du Kasteel Diependael, un établissement étoilé à Elewijt. Il a ensuite travaillé comme chef à domicile jusqu’à ce que l’envie de lancer son propre établissement l’emporte. Seul en cuisine, il propose un menu unique, une autre tendance devenue courante dans la restauration. Les clients peuvent choisir entre trois, quatre ou cinq services (60, 72 et 85 euros).

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Le chef Van Kerkhoven a été le second du Kasteel Diependael, un établissement étoilé à Elewijt.
Le chef Van Kerkhoven a été le second du Kasteel Diependael, un établissement étoilé à Elewijt.
©Kris Jacobs

Le moelleux turbot meunière illustre l’attrait du chef pour la qualité des produits proposés au menu. La mousseline de pommes de terre des polders est présentée sur le poisson sous forme de mousse au siphon. Ce plat délicieux est complété par des fèves et de la crème de petits pois et lavande de mer (celle-ci étant légèrement trop discrète).

Le plat principal est tout aussi convaincant: le chef a eu la bonne idée de servir deux préparations de veau (un filet cuisson rosé et une joue fondante) sur la même assiette. La salade de boulgour et les belles asperges blanches qui les accompagnent sont tout aussi parfaites.

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En revanche, la prédilection de Van Kerkhoven pour les légumes présentés sous forme de crème au siphon est moins convaincante: que ce soit pour la crème de carotte ou celle d’ail des ours, on se demande pourquoi il n’a pas tout simplement disposé les légumes dans l’assiette.

Mais ce n’est qu’un détail: depuis les mises en bouche savoureuses jusqu’à la praline fourrée de vin de riz qui accompagne le café, le Mirin vaut assurément le détour.

Cette enseigne a fait l’objet d’une visite anonyme, financée par Sabato.

Mirin

Koning Albertstraat 186, 1760 Roosdaal.
Fermé mercredi et dimanche.
Tél. 0470/60.79.41
www.mirin.be

Décibels

Tranquille: 52,6 dB.

Prix

J’ai payé 80,50 euros (60 euros les plats, 20,50 euros les boissons).

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Sommelier

Noms européens et sud-africains. Estate Chardonnay de Cluver à 47 euros, un prix tout à fait raisonnable. Un bon verre de barbera est proposé à 9 euros.

On y retourne?

C’est une excellente adresse. La carte est courte, mais les prix sont corrects: j’y retournerai.

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