Que se passera-t-il lorsque Lauren Sanchez aura dit ‘oui’ à Jeff Bezos, le big boss d’Amazon, et qu’elle aura accès à sa fortune? "Elle mettra tout en œuvre pour changer son image publique."
Il y avait de quoi écarquiller les yeux devant le selfie de Jeff Bezos posté le 1er janvier dernier. Lunettes de soleil aux verres miroir en forme de cœur, chemise en soie largement ouverte et si moulante qu’elle semblait tatouée sur son torse...
Le créateur de l’empire Amazon, âgé de 58 ans, ressemblait davantage au rappeur américain Pitbull qu’au technophile qui a conquis le monde avec l’e-commerce et les services de bases de données. La belle brune qui l’enlace sur le deck du Tender To, un super yacht de 27 mètres loué 37.000 euros la semaine, porte une scintillante combinaison dos nu. Si le magazine économique américain Forbes devait publier une liste des compagnes les plus puissantes du monde, Lauren Sanchez, 52 ans, trônerait en première position.
Sous le cliché sur le compte Instagram de Jeff Bezos, on pouvait lire la légende suivante entre autres: "Personal growth, renewal, rebirth". Et Sanchez, qui, selon la chronologie officielle des tabloïds, est sa compagne depuis trois ans, de renchérir: "I love you baby. For every reason and no reason."
The Sanchez Method
Quand Bezos et Sanchez apparaissent pour la première fois ensemble en public, lors du tournoi de tennis de Wimbledon en juillet 2019, certains observateurs cyniques émettent l’hypothèse qu’il y avait mille et une raisons pour lesquelles la journaliste aurait pu tomber sous le charme du magnat de la tech et patron de Blue Origin, spécialisé dans le tourisme spatial.
Un tsunami médiatique se déferle, jouant des titres racoleurs. Les tabloïds la catalogue "lady in red, dotée d’une capacité surnaturelle à faire faire n’importe quoi aux gens". Autrement dit, une redoutable séductrice qui sait attraper les hommes grâce à une stratégie devenue si notoire à Hollywood qu’elle est même surnommée "The Sanchez Method".
Le battage médiatique est en partie causé par une première sortie officielle du couple seulement six mois après l’annonce sur Twitter en janvier 2019 du divorce de Jeff Besos et son épouse, MacKenzie Scott. "If we had known we would separate after 25 years, we would do it all again." Selon le tabloïd américain National Enquirer, qui était entré en possession de textos et de photos explicites échangés par Bezos et Sanchez, la liaison entre le magnat et la journaliste aurait débuté dès 2018.
À l’exception de son âge (elle a un an de plus que la première épouse de Bezos), Sanchez correspond parfaitement au cliché de "l’autre femme". Lors du traditionnel dîner "Charles Finch & Chanel", qui précède la cérémonie des Oscars, en février 2020, un événement qui fait le plein de stars, nous étions assis à la table voisine de Bezos et de sa nouvelle compagne: ils ne pouvaient se détacher l’un de l’autre. C’est alors qu’une pensée nous a traversé l’esprit: cette femme habile, vive et belle, avec un penchant pour les vêtements moulants, ne peut être qu’un cauchemar pour les épouses de milliardaires, surtout si elles se sentent peu sûres d’elles. Mais, pour le reste, rien ne permet de la qualifier de redoutable "voleuse d’hommes".
Cependant, les médias ne tiennent guère compte du fait que Sanchez est en réalité une femme qui sait mener sa barque, aussi bien dans les affaires que dans la vie. Elle est, notamment, à la tête de Black Ops Aviation, une société de production d’images aériennes. Lorsqu’elle rencontre Bezos, cette mère de trois enfants est alors mariée depuis 14 ans à Patrick Whitesell, un des agents d’acteurs les plus puissants d’Hollywood.
Bague en forme de coeur
Aujourd’hui, ce chapitre est clos. L’ex de Bezos, MacKenzie Scott, troisième femme la plus riche des États-Unis, s’est remariée avec le professeur de sciences de ses enfants, un certain Dan Jewett. Et Whitesell, l’ex de Sanchez, a épousé l’année dernière l’actrice australienne Pia Miller.
Les anciens compagnons ont refait leur vie et le couple Bezos-Sanchez est prêt à tourner la page, si l’on en croit les tabloïds: si l’on zoome sur la photo du couple sur leur yacht, on peut apercevoir qu’elle porte une bague en forme de cœur, un bijou dont le caillou est énorme et qui fait le buzz.
Anchorwoman
Lauren Sanchez est la fille d’Eleanor et Ray Sanchez, Américains d’origine mexicaine de deuxième génération. Elle grandit à Albuquerque, au Nouveau-Mexique. Elle étudie le journalisme grâce à une bourse d’études et débute sa carrière comme assistante pour la chaîne KCOP-TV à Los Angeles. Une fonction à partir de laquelle elle a rapidement gravi les échelons pour devenir présentatrice et reporter chez KTVK-TV à Phoenix, avant de se joindre l’émission de divertissement Extra, consacrée au showbiz. Un ex-collègue journaliste se souvient d’elle comme d’une collègue "toujours très enthousiaste, sympa, ouverte et déterminée. Lorsqu’elle interviewait des stars, par exemple à l’occasion du lancement d’un nouveau film, le courant passait bien, et avec tout le monde. Mais aucun d’entre nous n’aurait imaginé un seul instant qu’elle deviendrait la seconde épouse de Bezos."
Après son passage chez Fox Sports, Sanchez peut s’adonner à sa passion pour le sport de compétition. Un ami de longue date se souvient qu’elle avait eu, à cette époque, une brève relation avec un autre journaliste sportif, Rory Markas. En 1999, elle revient chez KCOP-TV en tant que présentatrice, remporte un Emmy et devient la première femme d’origine hispanique à présenter le journal de 23 heures. "Quand j’ai commencé à travailler en tant que journaliste, je l’ai principalement fait parce que personne d’autre ne me ressemblait", a-t-elle déclaré dans une interview de 2018.
L’actrice Alice Evans, qui l’avait rencontrée au milieu des années 2000, lors de la campagne PR d’un film, affirme que la présentatrice de l’émission "So You Think You Can Dance" sur Fox était particulièrement appréciée dans le monde du spectacle. "Elle se souvenait toujours du nom de chacun, traitait les gens avec respect et donnait toujours l’impression que vous étiez important. Et cela ne semblait jamais forcé ni faux, comme c’est souvent le cas à Hollywood. Cette attitude lui a permis de sortit du lot. Il ne faut pas oublier qu’elle venait d’épouser Patrick Whitesell, qui n’était pas un simple agent, mais The agent d’Hollywood." Celui qui est toujours co-CEO de William Morris Endeavor affiche de grands noms dans son portefeuille, comme Ben Affleck, Christian Bale, Matt Damon, Michelle Williams, Hugh Jackman ou Denzel Washington. "À l’époque, ses soirées étaient légendaires, et surtout beaucoup plus difficiles d’accès que celles de Vanity Fair. Lauren a été pendant des années l’épicentre de ce petit univers. Elle connaissait vraiment tout le monde", se souvient Evans.
Fly High
"Le monde de l’aviation est encore un monde d’hommes. Cependant, cela n’a rien de physique: il n’y a vraiment aucune raison pour que les femmes ne soient pas plus nombreuses à être pilotes", lance dans le Hollywood Reporter.
"Je souhaite ainsi offrir des bourses d’études via ma fondation afin que des étudiantes puissent suivre une formation. J’ai eu la chance d’avoir une carrière et je tiens à donner quelque chose en retour."
Good day la
Quand elle épouse l’agent des stars, en 2005, Sanchez a déjà un fils d’une précédente relation avec Tony Gonzalez, un joueur de football américain de haut niveau. Sanchez et Whitesell ont un fils, Evan, en 2006, et une fille, Eleanor, en 2008. Elle prend alors quelques années de congé avant de reprendre le travail, en 2011, en tant que coprésentatrice de "Good Day LA" sur Fox, une émission matinale qu’elle anime jusqu’en 2017. La même année, dans une interview accordée au magazine Hollywood Reporter, Sanchez reconnaît qu’elle apprécie beaucoup l’univers du divertissement et les caméras, mais n’a trouvé sa véritable vocation qu’une fois devenue pilote d’hélicoptère, en 2016.
Cet intérêt pour l’aviation lui vient de son père, qui était instructeur de vol, "et traînait toujours quelque part sur un champ d’aviation quand j’étais petite". L’obtention de cette licence s’avère être un réel défi pour la jeune femme, dont la dyslexie n’a été diagnostiquée qu’à l’âge adulte. "Je pensais que j’étais tout simplement stupide. Et j’ai toujours eu l’impression que je devais le cacher, parce qu’être stupide était tabou", avoue Sanchez dans la même interview.
Mais, selon Mark Wright, qui se souvient très bien d’un vol en sa compagnie, Sanchez a un talent naturel pour être pilote d’hélicoptère. "Nous avions passé quelques heures ensemble. Elle m’a emmené dans son hélicoptère pour me montrer comment cela fonctionnait", témoigne-t-il au sujet de celle qui dirige aujourd’hui Black Ops Aviation. Sanchez a son propre hangar à l’aéroport de Santa Monica, où sont garés son Cirrus (un avion de sport) et son Astar 350B (son hélicoptère). "Elle est très professionnelle, bien informée et très intelligente, mais aussi très sympathique. Vous ne m’entendrez pas jamais dire le moindre mal de Lauren Sanchez."
C’est comme si le destin l’avait poussée dans les bras de Bezos. Selon Brad Stone, journaliste spécialisé dans la technologie et auteur du livre "Amazon Unbound", c’est son premier époux, Patrick Whitesell qui l’a présentée à Bezos, lors d’un événement promotionnel pour le film "Manchester by the Sea". À l’époque, le boss d’Amazon se consacrait au lancement de Blue Origin et il a donc engagé la jeune femme pour travailler sur le projet.
Donner davantage
Aujourd’hui, hormis l’évidence, on sait quels sont les points communs qui les ont rapprochés et qui ont permis à leur relation de durer au point de contredire les prédictions classiques ("Je leur donne un an" etc.). Depuis que Bezos a mis au doigt de Sanchez cette bague en forme de cœur, la question qui agite le tout-LA est la suivante: "Quelle influence pourrait avoir Madame Bezos II sur son époux, au-delà de la transformation vestimentaire qui l’a fait passer du look ennuyeux de dirigeant nerdy à celui de playboy du rap musclé?"
Selon un Britannique, dont le fonds travaille avec des leaders de la Silicon Valley, Sanchez encouragera son mari à être plus généreux et à donner davantage. Et Bezos mettra tout en œuvre pour se positionner, son épouse et lui, comme des philanthropes, à la manière du couple Bill & Melinda Gates. Ce témoin poursuit son raisonnement: "En effet, Sanchez est plus sensible à la réputation, justifiée ou non qu’elle peut avoir auprès du grand public, et elle n’est actuellement pas très positive pour Bezos, surtout depuis que l’on a appris que les conditions de travail chez Amazon sont telles que l’entreprise émet de plus en plus de gaz à effet de serre."
Depuis qu’il est en couple avec Sanchez, Bezos a créé un fonds, le Bezos Earth Fund, dont Lauren est vice-présidente. Il a déjà promis plus de 10 milliards en faveur de la lutte contre le changement climatique et la protection de la nature, par le biais d’une série de programmes internationaux. Le Bezos Earth Fund étudie également la façon dont la pollution et les dommages environnementaux affectent de manière disproportionnée les lieux où vivent les populations à très faible revenu et d’autres groupes vulnérables. Tout porte à croire que ce volet de sa vie professionnelle jouera un rôle de plus en plus important pour lui. "Le couple table sur le fait que cela contribuera à contrer les critiques à l’égard de sa société de transport spatial, ce qui passionne également Sanchez, et de son amour de l’aviation."
"De plus, l’intérêt relativement récent du milliardaire pour l’industrie de l’immortalité semble devenir un projet très concret", déclare une autre source de la Silicon Valley. "Je m’attends à ce qu’il investisse davantage dans des start-up comme Altos Labs, spécialisée dans la reprogrammation cellulaire en vue de prolonger la vie, dans laquelle il a déjà une participation." Bezos y est plus sensible que jamais, surtout depuis que Sanchez encourage ce bourreau du travail à être plus spontané et à profiter au maximum de la vie.
Nid d’amour
Ce n’est pas un hasard si, l’année dernière, l’ex-époux de la belle a vendu la maison de Beverly Hills où ils ont élevé leurs enfants (22 millions de dollars). Quelques mois plus tôt, Bezos avait discrètement acheté la propriété de l’ex-producteur de musique et de cinéma David Geffen, située de l’autre côté de la rue, pour quelque 165 millions de dollars. Ce qui, dans ce quartier, ne fit même pas lever un sourcil.
À Beverly Hills, comme dans tout Los Angeles, commencer une seconde vie est non seulement accepté, mais encouragé et célébré. Lisa Gaché, autrice de "Beverly Hills Manners", balaye en riant l’idée qu’il y aurait une sorte de mise à l’écart du nouveau couple. "Ici, à La La Land, nous sommes habitués à ce que des personnes célèbres se mettent en couple et puis se séparent avec autant de retentissement", souligne-t-elle. "À Hollywood, on considère une relation de plus de quatre mois comme un record et, dans leur cas, on parle tout de même de trois ans déjà. Jusqu’à présent, tout indique que ces deux-là sont parfaitement assortis. On comprend aussi pourquoi ils ont choisi la maison de Geffen: elle offre l’intimité et la grandeur d’une propriété isolée, mais à deux pas du centre de Beverly Hills."
Comme la plupart des nids d’amour, la maison néo-Géorgienne des années 20 est unique. La propriété s’étend sur pas moins de neuf hectares, possède plusieurs dépendances pour les invités, un court de tennis ainsi qu’un terrain de golf neuf trous. Selon le Los Angeles Times, le parquet a été importé de France: en effet, il s’agit du sol sur lequel Napoléon se trouvait lorsqu’il a demandé la main de Joséphine. Serait-ce un présage?
The First Wives Club
Ces femmes sont tombées amoureuses d’un homme modeste et ont fidèlement joué la carte "Stand by your man" pendant son ascension sur les marches du pouvoir et de la fortune. Trois ex-épouses puissantes, qui sont sorties de l’ombre et font aujourd’hui partie du gratin de la Silicon Valley. reportage: Els Maes
01. MacKenzie Scott (52), épouse de Jeff Bezos, , fondateur d’Amazon, de 1993 à 2019.
S’est fait un nom en tant que philanthrope excentrique.
Quand Jeff et Mackenzie Bezos ont divorcé, leur fortune était estimée à plus de 140 milliards d’euros. Pendant un quart de siècle, elle a joué son rôle d’épouse et de soutien de son mari à la perfection, l’encourageant et se consacrant à l’éducation de leurs quatre enfants ainsi qu’à ses ambitions de romancière.
Ce n’est qu’après le divorce, suite auquel elle a reçu un quart de leurs actions Amazon, qu’elle est sortie de son ombre. À la fin de l’année dernière, MacKenzie Scott a été désignée première femme la plus puissante du monde par le magazine économique Forbes. La raison: le rythme et, surtout, la manière dont Scott a commencé à céder sa gigantesque fortune en pleine pandémie. À peu près au moment où son ex-mari s’envolait dans l’espace avec un coûteux joujou, on apprenait que, depuis son divorce, Scott avait fait pour 7,5 milliards d’euros de dons à des projets de lutte contre la pauvreté et le racisme et en faveur les droits des LGBTQ. Scott a rejoint The Giving Pledge, fondée par Bill Gates et Warren Buffett pour encourager les milliardaires à donner au moins la moitié de leur fortune. "Nous trouvons qu’il serait préférable pour tous que des richesses disproportionnées ne soient pas concentrées dans un petit nombre de mains."
02. Anne Wojcicki (48), Ex-épouse de Sergey Brin, cofondateur de Google.
S’est fait un nom en tant que: pionnière de la biotechnologie.
"Je n’oublierai jamais ce que cela fait d’être invisible", a déclaré Anne Wojcicki à propos de la période de son mariage avec Sergey Brin, cofondateur de Google et numéro sept sur la liste des personnes les plus riches du monde. Dans le numéro de décembre de Fortune, elle a également expliqué à quel point il était humiliant d’accompagner son mari au Forum économique mondial de Davos, où les invités portent des badges de couleurs différentes en fonction de leur statut: "Lorsqu’on déduit de votre badge que "bah, vous êtes simplement le/la partenaire de", on vous ignore complètement."
Mais Wojcicki est plus que l’ex-épouse d’un homme puissant. Diplômée en biologie à Yale, elle est cofondatrice et CEO de l’entreprise de biotechnologie 23andMe, pionnière des tests ADN commerciaux destinés au grand public. L’introduction en bourse de sa société il y a un an a fait d’elle (sur le papier) une milliardaire.
Wojcicki a rencontré Brin bien avant qu’il n’acquière fortune et prestige: lorsque Google était une petite start-up, Brin louait le garage de sa sœur Susan Wojcicki, aujourd’hui CEO de YouTube, comme espace de bureau.
Brin et Wojcicki ont deux enfants et ont divorcé en 2015, après huit ans de mariage, lorsque la liaison de monsieur avec une employée de Google a été révélée. Ils ont encore partagé un bureau pendant des années et ont surpris tout le monde en organisant leur divorce à l’amiable.
03. Melinda French Gates (57). Ex-épouse de Bill Gates, fondateur de Microsoft.
S’est fait un nom en tant que: militante pour les droits des femmes.
Quand Bill et Melinda Gates ont annoncé sur les réseaux sociaux leur divorce après 27 ans de mariage et 34 ans de relation, la nouvelle a fait l’effet d’une bombe. "Nous ne croyons plus que nous pouvons grandir ensemble en tant que couple dans cette prochaine phase de notre vie", avaient-ils déclaré.
Melinda French Gates, qui a rajouté son nom de jeune fille à son nom depuis le divorce, avait rencontré son mari lorsqu’elle travaillait pour Microsoft. Elle est diplômée en informatique, en sciences économiques et a obtenu un MBA. Bill a, lui, abandonné ses études à 20 ans pour fonder Microsoft.
Ces dernières décennies, le couple le plus célèbre du monde de l’informatique a été la force motrice de la Fondation Bill & Melinda Gates qui, avec plus de 5 milliards de dollars de dons annuels, est la plus grande organisation caritative privée au monde, et l’une des plus grandes donatrices de l’Organisation Mondiale de la Santé. Melinda est ainsi une des femmes les plus puissantes du monde et on peut donc se demander quelle orientation prendra la Fondation qui porte leurs deux noms après le divorce.
Melinda French Gates a déjà indiqué que ses priorités allaient changer: elle compte donner une partie de sa fortune (estimée à 10 milliards d’euros) à travers Pivotal Ventures, le fonds d’investissement qu’elle a fondé sans Bill en 2015, principalement axé sur des projets en faveur des femmes. Dans son livre "The moment of lift: How empowering women changes the world", elle admet que l’équilibre du pouvoir dans son propre mariage a également été problématique à certains moments: "Il a dû apprendre à être un égal, et j’ai dû apprendre à me lever et à être une égale".