Le samedi de Valerie Vandenbussche, co-dirigeante du label de linge de maison Marie-Marie: déformation professionnelle au saut du lit, massage thaïlandais et bain de minuit.
"Quand les enfants sont là, je leur consacre mon samedi." Cette année, Valerie (38 ans) et Laurence Vandenbussche célèbrent les 45 ans de l’entreprise familiale de linge de maison Marie-Marie, fondée par leur père. "Marie-Marie était comme sa troisième fille. Ma sœur et moi avons appris à compter à la caisse de son magasin." Actuellement, la boutique d’Anvers est un chantier. "En attendant la réouverture, à la fin du mois de juin, un pop-up a été installé à une centaine de mètres."
"Ayant toujours été ensemble depuis notre enfance, avec ma soeur, nous nous comprenons d’un regard."Valerie Vandenbussche
8h00 - "Je me lève sans faire sonner mon réveil. Et je fais mon lit pour le soir directement: c’est mon rituel. Oui, c’est une déformation professionnelle! Mes fils de onze et neuf ans vivent chez moi la moitié du temps. Lorsqu’ils ne sont pas là, je profite d’une matinée tranquille qui commence par une longue douche."
9h30 - "Mon cappuccino au lait d’avoine chez Andy Roasters est sacré. Le café est excellent et le chaleureux ‘bonjour’ qui l’accompagne le rend encore meilleur."
10h00 - "Je vais à la boutique. Nous évaluons l’affluence, je donne un rapide briefing et j’encourage l’équipe."
10h30 - "Le samedi est le jour le plus chargé. Ma sœur s’occupe de la stratégie et de la production et moi, de tout ce qui a trait au commercial. Ayant toujours été ensemble depuis notre enfance, nous nous comprenons d’un regard. Nous aimons travailler ensemble, mais aussi prendre nos moments de détente ensemble. Nous allons chez Baan Phetara pour un massage thaïlandais ou, si l’envie d’un peu plus de luxe pointe le bout de son nez, un spa à l’hôtel cinq étoiles Botanic Sanctuary. Une renaissance."
14h00 - "Si les enfants sont là, je ne travaille pas et le samedi leur est consacré. Ils jouent tous les deux au hockey. J’assiste à leurs matchs: je les regarde transpirer et peiner pendant une heure, et puis gagner — ou perdre."
18h00 - "Je vérifie la caisse. Le cava est toujours au frais et, après une bonne journée, nous trinquons. C’est ma façon de remercier mon équipe. Je ne parle jamais de personnel. Nous sommes une quinzaine, mi-temps et flexi-jobs compris."
18h30 - "Les enfants apprécient de rester tranquillement à la maison. Nous mangeons alors un simple spaghetti. Lorsqu’ils ne sont pas là, je reste rarement chez moi. La soirée commence souvent avec des amies au Marigold, un petit bar à l’architecture magnifique. J’essaie à chaque fois un cocktail différent."
20h00 - "Si j’ai envie d’un bon repas, je vais au Ristorante Renaissance. Même quand c’est plein à craquer, ils trouvent toujours une petite place pour moi. Je commande toujours la même chose: d’abord le vitello tonnato, puis les tagliolini al tartufo - ils ne sont pas à la carte, mais ils les préparent spécialement pour moi."
22h30 - "Si j’ai envie de danser, je vais à une soirée du duo de DJ Club 1984 aux Jardins, un petit château à Wommelgem. Ou de The Love Below, qui passe la musique de ma jeunesse. En été, il m’arrive aussi de m’installer tout simplement en terrasse: j’aime bien celle de la Cantine, dans le quartier du Zuid, à Anvers. Je ne rentre pas trop tard, car le dimanche est mon jour de congé et je tiens à en profiter."
1h30 - "J’adore prendre des bains et j’en prends un presque tous les soirs. Je le remplis d’eau très chaude, pour ne pas tremper trop longtemps, j’y mets beaucoup de mousse et j’allume des bougies pour l’ambiance. C’est délicieux."
2h00 - "Me glisser toute propre dans mon lit, de préférence dans des draps frais, est un pur bonheur. Je me détends de la tête aux pieds grâce à l’outil de respiration Moonbird avant de sombrer dans un profond sommeil. Si ma femme de ménage a mis la couette à l’envers dans la housse, c’est raté: je ne parviens vraiment pas dormir!" (rires)